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Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso : la Banque mondiale rencontre les acteurs économiques
Publié le lundi 18 decembre 2017  |  AIB
Cheick
© Autre presse par DR
Cheick Kanté,représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.




Une équipe de la Banque mondiale, avec à sa tête son représentant résident au Burkina Faso, Cheick Kanté, a échangé, le vendredi 15 décembre 2017 à Bobo-Dioulasso, avec les acteurs économiques de la région des Hauts-Bassins. Les échanges ont porté sur les priorités du nouveau cadre partenariat pays Banque mondiale-Burkina Faso 2018-2021.

Premier partenaire technique et financier du Burkina Faso, le groupe de la Banque mondiale s’est engagé à accompagner les Etats africains, afin d’assurer aux populations, de meilleurs cadres et conditions de vie. Dans le cadre de son nouveau partenariat avec le Burkina Faso pour la période 2018-2021, il a entrepris le Diagnostic systématique pays (DSP) de la situation économique et sociale burkinabè. Pour ce faire, la Banque mondiale a entamé des consultations avec l’ensemble des acteurs socio-économiques et professionnels du pays, afin d’identifier ses domaines prioritaires d’intervention pour la période 2018-2021. C’est dans ce contexte que le représentant résidant de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Kanté et son équipe, étaient à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso, le vendredi 15 décembre 2017. Ils sont venus échanger avec les acteurs économiques de la région des Hauts-Bassins sur l’élaboration du nouveau cadre partenariat pays 2018-2021. L’objectif du groupe de la Banque mondiale, selon M. Kanté, est d’éliminer l’extrême pauvreté d’ici à 2030. Le groupe prévoit une enveloppe de 550 milliards de francs CFA pour le Burkina Faso. Les particularités de ce nouveau partenariat, à en croire M. Kanté, sont l’augmentation du volume des financements qui vont permettre la résolution de plus grands projets. Il a également déclaré que la jeunesse et les femmes seront au centre de cette nouvelle stratégie. En ce qui concerne le secteur privé, il a laissé entendre que compte tenu du rôle important que joue ce dernier dans la création des emplois, la Banque mondiale ambitionne renforcer son rôle dans l’émergence du Burkina Faso. « Nous allons continuer nos appuis aux gouvernances locales et centrales et être regardant pour tout ce qui concerne les changements climatiques et la gestion des ressources naturelles », a-t-il poursuivi. Pour le président consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso, Laciné Diawara, cette rencontre d’échanges est participative, en ce sens que les acteurs économiques ont vraiment besoin d’information pour mieux faire. M. Diawara a invité la Banque mondiale à être beaucoup plus proche et plus opérationnelle. Car, a-t-il indiqué, des contraintes complexes rendent parfois l’accès au financement un peu difficile pour le secteur privé qui est constitué en grande majorité par des PME et PMI. Cependant, il ressort de ses explications que les actions de la Banque mondiale aux côtés du gouvernement, ont contribué à assainir le climat des affaires et favoriser le classement du Burkina Faso parmi les meilleurs pays réformistes en matière de facilitation des affaires. Il a souhaité que cette rencontre d’échanges qui est une première dans la région des Hauts-Bassins, marque le début d’une collaboration fructueuse devant se renforcer afin de toucher d’autres aspects de la vie socio-économique de la région. Pour être bien informés des activités de la Chambre du commerce, les acteurs ont reçu des registres du commerce.

Sitta OUATTARA
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