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Biotechnologie : Des journalistes informés sur les enjeux de la Biotechnologie
Publié le jeudi 25 juillet 2013   |  AIB




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Ouagadougou, L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en collaboration avec l’association le Reporter du Faso a initié mardi à Ouagadougou, un atelier de formation sur la biotechnologie au profit des journalistes pour mieux informer la population sur ladite technique culturale.

La séance de formation tenue sous le thème : « Biotechnologie et medias » a pour objectif de renforcer les connaissances des journalistes et de permettre une large diffusion de l’information sur cette nouvelle technique

Selon les conférenciers, la biotechnologie, une méthode alternative non chimique, peut assurer la sécurité alimentaire de la planète et de l’Afrique en particulier car résistant aux maladies phytosanitaires et aux ravageurs.

Le premier communicateur, le docteur Claude Fauque s’est penché sur le thème « la Biotechnologie pour l’amélioration des cultures vivrières en Afrique ».

Dr Fauque a expliqué que la technique transgénique des plants est à encourager car elle permet de moderniser l’agriculture pour mieux tendre vers l’autosuffisance alimentaire en Afrique. « Il faut que l’Afrique nourrit l’Afrique et n’importe pas plus de 99 0000 milliards de tonnes de céréales » a-t-il indiqué.

Le chargé du programme Réseau africain d’expertise en biosécurité, le docteur Moussa Sawadogo a fait une présentation sur le thème « Biotechnologie en Afrique : Défis et opportunités ».

Selon Dr Sawadogo, la technologie offre une possibilité d’accroître les rendements agricoles et pour lui, les faits sont parlants dans le domaine. « On ne peut pas faire de l’agriculture sans science et sans technologie » a-t-il affirmé.

L’expert a soutenu que les cultures biotechnologies ont contribué à augmenter les rendements des fermiers. "L’Afrique traîne encore les pieds en matière de biotechnologie et de biosécurité ", a-t-il poursuivi.

Le docteur Oumar Traoré a fait une communication sur l’expérience du Burkina dans la mise en œuvre de la biotechnologie moderne.

M. Traoré a rappelé que la loi portant régime en matière de sécurité biotechnologie au Burkina votée en 2006- et revue en 2013, précise les conditions d’utilisations des organismes génétiquement modifiés(OGM) et leurs produits dérivés.

Selon lui des bénéfices agricoles et environnementaux et des formations sur la nouvelle technique culturale ont été possibles grâce à cette disposition juridique.

Les cultures OGM dans le monde sont passées de 1,7 million d’hectares en 1996 à 170,3 millions d’hectares en 2012 avec une dominance des pays en voie de développement, selon une étude du Service international pour l’acquisition des applications de la Biotechnologie agricole (ISAAA), révélée à la presse burkinabè, le 30 avril 2013 par Burkina Biotech Association (BBA).

Durant cet intervalle de temps, les pays industrialisés ont évolué de 1,7 millions d’hectares à 81,8 millions d’hectares (48%) tandis que les pays en voie de développement sont partis du néant à 88,5 millions d’hectares (52%), poursuit la même source.

NO/TAA

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