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Grèves dans les écoles et universités
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  Sidwaya
L`Union
© aOuaga.com par A.O
L`Union nationale des parents d`élèves du secondaire du Burkina a tenu une rencontre les 29 et 30 juillet 2016 à Ouagadougou




L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur (UNAPES-B) a organisé, le jeudi 14 décembre 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse. La situation actuelle de l’éducation a été au menu des échanges.

Le premier trimestre de l’année académique 2017-2018 a été émaillé de grèves et de sit-in. L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur (UNAPES-B) souhaite, pour sa part, concilier les acteurs de l’éducation et le gouvernement. Elle l’a annoncé, le jeudi 14 décembre 2017 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse. Le président de l’UNAPES-B, Hector Ardent Ouédraogo, a soutenu que son organisation s’est investie à créer les conditions de rapprochement entre les différentes parties prenantes pour une sortie de crise. «Nous n’avons pas pris position pour un camp ou un autre », a-t-il précisé. Les conférenciers ont, toutefois, rappelé les faits qui ont rendu difficile le démarrage de l’année scolaire en cours, avec en toile de fond des violences enregistrées sur le campus de l’Université Ouaga I, le 6 décembre dernier, les sit-in des enseignants tous les jeudis dans les établissements, les blocages de voies publiques par des élèves,etc. Que faites-vous concrètement pour désamorcer la situation ? « Nous ne publions pas nos actions. Une chose est sûre, nous nous investissons sérieusement à travers des rencontres avec les responsables et les acteurs de l’éducation », a répondu le trésorier de l’Union, Souleymane Nignan. Des établissements de la place ne sont pas touchés par cette vague de protestation. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Pour M.Nignan, lesdites écoles disposent soit de moyens conséquents pour se payer les services de la police soit une certaine organisation des parents d’élèves y favorise la poursuite des cours. De l’avis du secrétaire de l’UNAPES-B, Adama Massadiame Fayama, les parents ont démissionné de l’éducation de leurs enfants au sein de la cellule familiale. Et de soutenir que tout cela est à l’origine de l’incivisme et de la violence qui gangrènent le milieu scolaire et universitaire. Il a regretté que les pères et mères concernés ne songent pas à une solution globale aux perturbations scolaires. Pour éviter que l’année scolaire 2017-2018 soit «blanchie», les responsables de l’UNAPES-B ont appelé le gouvernement et les syndicats de l’éducation à trouver un accord au plus vite.


Jean Philibert SOME
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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