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Lutte contre la corruption : L’ASCE sollicite la contribution des leaders religieux
Publié le jeudi 14 decembre 2017  |  Sidwaya
Conference
© aOuaga.com par AO
Conference de presse de l`ASCE
L`ASCE a annimé une conference de presse sur la gestion de l`Etat ce jeudi 19 octobre 2017.




L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a organisé, le vendredi 8 décembre 2017, à Gaoua, un panel avec les leaders d’opinion, afin de les impliquer davantage dans la lutte contre le fléau.

«Mobilisation contre l’impunité dans la lutte anti-corruption» ; c’est sous ce thème que le Burkina Faso a choisi de commémoré, ce 9 décembre, la Journée internationale de la lutte contre la corruption. En effet, la corruption est un phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso dont les conséquences très néfastes, interpellent toute la société. En vue de combattre ce fléau, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), avec l’appui de ses partenaires, a organisé une série d’activités, en marge des festivités du 11-Décembre à Gaoua. Parmi ces activités, un panel qui a réuni les leaders d’opinion, le vendredi 8 décembre 2017 dans la cité du bafuji. L’objectif a été d’impliquer davantage les communautés religieuses et coutumières dans la lutte contre cette pratique. Selon le secrétaire général de l’ASCE-LC, Ousmane Jean Pierre Siribié, pour réussir la lutte contre la corruption, il faut l’adhésion de toutes les couches sociales. «La contribution de ces autorités religieuses et coutumières est très importante à cause de leur notoriété », a soutenu M. Siribié. Ces autorités sont, selon le modérateur du panel, Louis Armand Ouali, des experts de la lutte contre la corruption. Les leaders d’opinion l’ont démontré à travers leurs interventions au cours des débats. Les représentants des confessions religieuses que sont l’abbé Eric Dah, l’imam Daouda Sembré, le pasteur Hénoch Sib et le représentant du chef de Canton de Gaoua(confession coutumière), Emile Oussé, ont été tous d’avis que la corruption est un «cancer» et un «mal» à bannir de la société. Chacun d’eux a eu l’opportunité d’éclairer les participants sur les dispositions prises par sa communauté pour lutter contre le phénomène. Selon les religieux, les textes bibliques et le coran combattent la corruption. La sensibilisation, l’éducation et le changement de comportement sont, entre autres, des armes de lutte contre le fléau. Les prêches dans les Eglises et à la Mosquée seront mises à profit pour sensibiliser les fidèles. En outre, ils sont tous convaincus qu’il faut une synergie d’actions pour venir à bout de la corruption et qu’en cas de récidive, il faut dénoncer les auteurs avec des preuves palpables et sanctionner ou réprimer, si cela le nécessite. Au cours du panel, il y a eu plus de contributions que de questions de la part des hommes des médias. Le Secrétaire général de l’ASCE s’est dit satisfait de la qualité des communications de ces leaders d’opinion et surtout de leur engagement à contribuer efficacement à la lutte contre la corruption.

Aïssata BANGRE
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