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Le but de la lettre épiscopale, selon Mgr Paul Ouédraogo
Publié le jeudi 25 juillet 2013   |  Burkina24


La
© L’Observateur Paalga par DR
La célébration de l’eucharistie dans l’Eglise catholique


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« Notre position est claire : nous n’y sommes pas favorables. Tous ceux qui s’agitent dans notre univers sont seulement utiles. Nous sommes des contingences. Dieu seul est indispensable aux hommes. » C’est la position de l’Église catholique du Burkina par rapport à l’article 37, position réaffirmée nos confrères de la Deutsche Welle par le président de la conférence épiscopale.

Le 15 juillet dernier, les Évêques du Burkina publiaient une lettre-fleuve pour donner leur lecture sur la situation nationale. Saluée et largement commentée par de nombreux lecteurs de notre site (une quarantaine de commentaires), l’intervention des pères de l’Église du Burkina Faso a été suivie par un rapport d’International Crisis Group, qui dans le même sens attire l’attention sur la situation critique du Burkina Faso.

Interrogé sur la DW, Mgr Paul Ouédraogo, président de la conférence épiscopale résume le but de la lettre épiscopale et réaffirme la position de l’Église à propos de l’article 37. Voici une retranscription d’une partie de cette intervention sur le site de la Deutsche Welle en langue française:

Mgr Paul Ouédraogo: Nous invitons tout simplement nos concitoyens à prendre peut-être un peu plus au sérieux l’ensemble de la vie de la nation. Ce n’est pas en se braquant sur j’allais dire de petits sujets de ceci ou cela qu’on va trouver les vrais solutions à nos problèmes. Il faut regarder l’ensemble de la vie nationale et puis par rapport à cela relever les défis auxquels nous devons répondre. Voici le but de cette lettre, elle pacifique vis-à-vis du régime, c’est vrai qu’actuellement y a des marches pour le Sénat, y a des marches contre le Sénat. Ce n’est pas ça le vrai problème. Le vrai problème c’est d’identifier les défis auxquels nous devons répondre tous ensemble.

(Journaliste de la DW:) Alors dans cette lettre vous dites qu’au plan politique c’est la déception, la démocratie reste encore une utopie au Burkina

Bon, une utopie… Bon, toute démocratie a ses forces et puis ses limites. Lorsque vous avez un parti très majoritaire, il doit certainement faire beaucoup plus pour prendre en compte j’allais dire les minorités et les minorités également doivent prendre conscience de leur état de minorité et travailler plutôt à élargir leur base. C’est pas seulement de partir contre la majorité qui est en place. Il s’agit de s’adresser aux concitoyens et de leur proposer des solutions à leurs problèmes à travers des programmes. C’est ça la vie politique.

Alors vous parlez aussi de la gestion économique du pays, la richesse du pays qui est aux mains d’un groupe …

Ça c’est pas nous, ce sont les statistiques qui le disent tout simplement.

Vous dites que vous avez peur aussi pour l’avenir du Burkina, le Burkina qui devienne une poudrière, ces craintes sont véritablement fondées ?

C’est-à-dire que si les défis qui sont là ne sont pas pris en compte, il faut savoir que ça peut nous amener toujours vers le chaos.

Alors quel est l’avis de la conférence épiscopale sur l’article 37, le débat autour de cet article ?

Mgr Paul Ouédraogo: Notre position, elle est claire: nous n’y sommes pas favorable puisque nous n’avons jamais vu …. Dieu seul est indispensable aux hommes.

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