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Le Quotidien N° 826 du 25/7/2013

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Situation politique et sociale au Burkina : « Face à une opposition malhonnête, nous avons Un pouvoir arrogant », Pascal Zaïda du MPJ
Publié le jeudi 25 juillet 2013   |  Le Quotidien


Blaise
© Autre presse par DR
Blaise COMPAORE president du Burkina Faso


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La position du Mouvement populaire des jeunes (MPJ), dirigé par Pascal Zaïda, n’est plus un secret pour personne. C’est organiser un référendum sur l’article 37 de la Constitution du Burkina, portant limitation du nombre de mandats présidentiels. Lors d’une conférence de presse tenue le 24 juillet 2013, à Ouagadougou, le MPJ a réaffirmé sa position et donné sa lecture de la situation politique et sociale actuelle du Burkina, marquée par des marches anti et pro Sénat. Pour Pascal Zaïda, il faut impérativement, après les vacances gouvernementales, que l’Etat revoit à la hausse le salaire des fonctionnaires et procède à une diminution des prix des produits de première nécessité.

C’est dans une salle de conférences pleine de l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) que Pascal Zaïda, secrétaire exécutif du Mouvement populaire des jeunes (MPJ), a échangé avec les journalistes sur la situation politique et sociale de la Nation. Pour celui dont la position sur l’article 37 est connue, celle du référendum, une question taraude les esprits des Burkinabè : « Blaise Compaoré partira ou ne partira pas en 2015 ? » Et le MPJ de se féliciter de son initiative, celle de l’organisation du référendum. « Le referendum promu par le MPJ se révèle être la solution à cette crise sociopolitique que traverse notre pays. Il permettra au peuple souverain, seul maître de son destin, de décider de l’avenir de la Nation. Les sans-voix qu’est le peuple réel et laborieux décidera aisément de son sort. Par ailleurs, c’est la représentativité absolue du peuple et son réel désir, et non des ambitions égoïstes et mesquines d’une frange de la population, ultra-minoritaire, qui se verront accomplis. » Sur la question du Sénat, le MPJ fait un constat. « Ce n’est pas le Sénat qui intéresse les gens, mais bien l’article 37 », a dit Pascal Zaïda, avant de s’offusquer de l’attitude des hommes politiques de l’opposition et de la majorité. « Face à une opposition malhonnête, nous avons un pouvoir arrogant », a-t-il dit. « La majorité politique et l’opposition, face à face, font des pieds et des mains autour de la question de l’alternance. Tandis que le second investit les rues et les médias tout en faisant croire à la population que le Senat sera un tremplin pour le pouvoir pour modifier l’article 37, le premier, au-delà, en profitant de sa situation de détenteur du pouvoir d’Etat pour légitimer sa volonté d’installer le Sénat et, partant modifier l’article 37 », a relevé le MPJ. Par contre, le secrétaire exécutif a salué l’action de la Coalition contre la vie chère qui a organisé le 20 juillet dernier un meeting. « Tolé Sagnon est un envoyé de Dieu », a lancé le premier responsable de cette structure de la société civile. « Le MPJ souscrit à la démarche de la CCVC et félicite la population ouagalaise pour sa vigilance et sa mobilisation historique. Cela est une preuve de la maturité du peuple burkinabè, plus que jamais déterminé à assumer sa souveraineté et à revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail », a insisté Pascal Zaïda. Pour lui, la solution pour départager la classe politique sur la mise en place du Sénat est la satisfaction des revendications sociales notamment l’augmentation des salaires et la diminution du prix des produits de première nécessité. « Le MPJ estime qu’il faut augmenter les salaires et les indemnités des fonctionnaires d’ici septembre 2013 et diminuer aussi le prix des produits de grande consommation. Ce qui apparaît à notre sens comme un souci majeur de la population », foi de Pascal Zaïda .


Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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