Des députés engagés dans la lutte contre la malnutrition #aOuaga

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Des députés engagés dans la lutte contre la malnutrition

Publié le mercredi 24 juillet 2013 | AIB

© Sidwaya par DR
Mercredi 27 mars 201. Assemblée nationale. Le Réseau des parlementaires pour la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN), sous la Ve législature, a tenu sa première séance de travail.

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Activités de l’Assemblée nationale en 2013

Ouagadougou, Le Réseau des parlementaires pour la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN) a entamé mardi à Ouagadougou un atelier de réflexion sur le « rôle et engagement des parlementaires » sur la malnutrition des enfants, a constaté l’AIB.

Il s’agira pour les élus nationaux de « faire émerger dans les consciences des populations sur le concept de la malnutrition comme mal au développement du Burkina et d’obtenir un engagement des acteurs pour une lutte contre ce fléau », a déclaré la coordinatrice du REPRODEN, Marie Claire Guigma/ Nassa, à l’ouverture de l’atelier.

Selon elle, ces travaux vont également permettre aux parlementaires de disposer d’une feuille de route, d’action et d’intervention pour une prise en charge nutritionnelle des enfants.

Se réjouissant de l’engagement du REPRODEN, la représentante de l’Unicef au Burkina, Félicité Tchibindat a indiqué qu’« en tant qu’élus du peuple, les parlementaires ont un rôle à jouer parce qu’ils sont en contact avec la communauté, et ayant aussi un regard au niveau de l’exécutif le budget qui peut être alloué tout en sachant s’il ya des lois qui permettent un environnement favorable pour une bonne nutrition ».

Revêtant une « importance capitale », selon le vice président de l’assemblée nationale Naboho Kanidoua, cette rencontre « sera l’occasion pour les experts de faire le point dans le domaine de la malnutrition au Burkina, en la comparant au niveau international et d’avoir la mesure de ce qui doit être fait pour lutter contre ce fléau.

La malnutrition des enfants, lorsqu’elle est d’une grande ampleur pour un pays, cause un retard de développement, a-t-il estimé car les populations sont diminuées intellectuellement, physiquement et ne peuvent pas déployés pleinement leur potentielle de développement dans quelques domaines que ce soit, a souligné M. Kanidoua.

Il a alors assuré le REPRODEN de l’accompagnement du bureau de l’assemblée national dans la mise en œuvre des conclusions des travaux.

Au cours de cet atelier qui s’achève le 25 juillet, les parlementaires auront droit à une communication massive de conscientisation sur le phénomène de la malnutrition, puis d’une sortie de terrain en vue de conformer leur feuille de route aux réalités.

Au Burkina Faso ou plus de 50% de la population est jeune, un tiers des enfants sont victimes de la malnutrition.

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