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Fada N’Gourma : les enseignants dans la rue pour exiger la revalorisation de leur métier
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  AIB
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© Autre presse par DR
Les enseignants réclament une éducation de qualité




Fada N’Gourma - A l’appel de la section nationale, la coordination régionale des syndicats de l’éducation de l’Est observe une grève de 96 heures, à compter du lundi 27 novembre 2017, pour exiger la satisfaction de sa plate-forme revendicative minimale.

Ce lundi 27 novembre 2017 à Fada N’Gourma, les enseignants des établissements primaires, post-primaires et secondaires, publics comme privés, ont déserté les salles de classe pour se retrouver à la place des Martyrs.

Pour cause, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation qui regroupe quinze structures syndicales a décrété une grève de 96h à compter de ce jour sur toute l’étendue du territoire pour exiger la satisfaction de sa plate-forme minimale résumée en quatre points essentiels.

Ce sont l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la revalorisation de la fonction enseignante.

Dans la cité de Yendabli, les manifestants sont sortis nombreux à l’appel de la coordination régionale des syndicats de l’éducation de l’Est pour protester contre ce qu’ils appellent de la «négligence et du mépris» de leur autorité de tutelle vis-à-vis de leurs préoccupations quotidiennes.

Partis de la place des Martyrs, ils ont battu le pavé en scandant les slogans «trop c’est trop », « non à la dévalorisation du métier d’enseignant», «non à la destruction du système éducatif» jusqu’au gouvernorat où ils ont remis un message substantiel de la plateforme revendicative au gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Ousmane Traoré.

Celui-ci, après avoir pris connaissance du contenu du message, s’est engagé à le transmettre avec diligence au gouvernement. «Dès que le message sera transmis, notification sera faite à la coordination», a-t-il rassuré.

En dehors de la marche, a annoncé le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation de l’Est, Ysa Kintiga, se tiendront durant les 96 heures aux piquets de grève, des conférences sur les tenants et les aboutissants des revendications, les thématiques du militantisme et de la conscience professionnelle.

A l’issue du mouvement, si rien n’est fait, la coordination, par la voix de son premier responsable régional de l’Est, menace de «passer à la vitesse supérieure jusqu’à satisfaction totale de sa plateforme revendicative». Pour que la mobilisation ne faiblesse point, M. Kintiga a lancé un appel à l’ensemble des enseignants à toujours garder le cap.


js/ata
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