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Sidwaya N° 7267 du 3/10/2012

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Ecole nationale des régies financières : Les opportunités de la globalisation expliquées aux élèves
Publié le mercredi 3 octobre 2012   |  Sidwaya




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L’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a organisé le mardi 2 octobre 2012 à Ouagadougou, une conférence publique à l’intention de ses élèves sur le thème : « Le Burkina Faso face à la globalisation ».

Permettre aux élèves d’avoir d’autres outils d’évaluation en plus des cours classiques qui leur sont dispensés en appréhendant les contours de la globalisation et ses avantages, tel est le but que s’est fixé la direction générale de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) à travers l’organisation d’une conférence publique. De l’avis du conférencier, Ali Zafar, économiste senior à la Banque mondiale pour le Burkina Faso, basé à Washington, qui a bâti son exposé autour du thème « le Burkina Faso face à la globalisation », la mondialisation ou la globalisation n’est pas un phénomène qui est imposée au monde, mais un fait naturel qui s’impose à partir des différentes évolutions. A cet effet, la journaliste américaine, Thomas Friedman, définit la globalisation comme l’association étroite des marchés, des technologies, des systèmes d’information et des réseaux de télécommunication d’une manière qui diminue le monde d’une taille moyenne à une petite taille.

Elle (la globalisation) peut être une grande opportunité pour de nombreux pays dans plusieurs domaines, tels que le commerce, les investissements et la technologie, a indiqué Ali Zafar. Tout en citant la Chine et le Bangladesh qui en ont bénéficié sur le plan de l’industrie textile et de la main-d’œuvre industrielle, M. Zafar a affirmé que la globalisation peut être à la fois un défi et une opportunité pour le « pays des hommes intègres ». Entre autres implications pour le Burkina Faso, il a cité la hausse du prix de l’or, les fluctuations des prix du coton, la naissance de nouvelles idées au niveau de l’internet et les téléphones cellulaires, la transmission des chocs exogènes politique et économique, les crises alimentaires et le changement climatique. Cependant, a-t-il poursuivi, le Burkina Faso doit relever des défis pour y parvenir. Ce sont principalement la faiblesse de la situation de la sécurité régionale, les pannes d’électricité handicapant les entreprises, le manque de coopération régionale sur les télécommunications, l’énergie et la microfinance et la difficulté dans le mouvement de personnes, des biens et des services. Pour le directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), le Dr. Nébila Amadou Yaro a confié que : « Nous avons jugé utile d’instituer des conférences publiques sur des grands sujets d’actualité pour amener les élèves à débattre et à connaître un certain nombre de personnes-ressources aussi bien sur le plan national qu’international.. ». Et d’ajouter qu’il s’agit de permettre aux élèves d’apporter également leur pierre à la réflexion globale qui est menée au niveau du Burkina Faso. « C’est pourquoi, nous avons fait appel à cet économiste pour qu’il leur explique la globalisation, ses effets et ses opportunités pour un pays comme le Burkina Faso », a expliqué le premier responsable de l’ENAREF. Les participants à la conférence qui se voulait un cadre d’échange d’idées, ont salué non seulement l’initiative de la direction générale de l’ENAREF, mais ont invité les décideurs publics à conjuguer leurs efforts pour tirer profit de la globalisation.

Alassane KABORE
Salamata NIKIEMA
(Stagiaires)

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