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Coopération Burkina – Belgique : plus de 25 milliards de F CFA pour la phase 2018 – 2022
Publié le mercredi 22 novembre 2017  |  Le Pays




Une délégation du royaume de Belgique et celle du Burkina Faso étaient en concertation le mardi 21 novembre 2017, à Ouagadougou, dans le cadre de la troisième commission mixte de coopération entre les deux pays. Elle a porté sur la deuxième phase de démarrage du Programme pluriannuel 2018 – 2022 de cette coopération.

Faire le bilan de la première phase du programme de démarrage 2016 – 2017 de leur coopération et entériner la deuxième phase du programme de démarrage 2018 – 2022 constituent l’objet de la troisième commission mixte de coopération entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso qui s’est reunie le 21 novembre dernier, à Ouagadougou. Cette deuxième phase du programme sera exécutée dans la région du Centre-Est, précisément dans les pôles urbains de Koupèla et de Tenkodogo ainsi que leurs environnants, et portera sur quatre axes avec un budget de 38,86 millions d’Euros soit un peu plus de 25 milliards de F CFA. Il s’agit, a indiqué Dieudonné Désiré Sougouri, Secrétaire général (SG) du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, du renforcement du secteur privé, de la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emplois, du renforcement de la sécurité à travers la police de proximité, de la promotion de la santé de la reproduction et du renforcement des compétences des parties prenantes de la coopération belgo-burkinabè. Cette phase du programme tient compte des priorités du gouvernement burkinabè en étant en conformité avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). Et Dieudonné Désiré Sougouri, chef de la délégation burkinabè, de relever qu’après douze ans d’absence, « la reprise de la coopération au développement avec le Burkina Faso constitue une opportunité à saisir pour notre pays ». Selon Guy Rayee, directeur général adjoint de la coopération au développement et à l’aide humanitaire, chef de la délégation belge, cette commission mixte marque le couronnement d’un processus qui a démarré le 21 mai 2015 quand le gouvernement belge a pris la décision de réintégrer le Burkina Faso dans la liste des 14 pays partenaires de la coopération gouvernementale belge. Les autorités belges répondaient ainsi favorablement, dit-il, au souhait manifesté par les autorités de la transition au Burkina Faso.

Le chef de la délégation belge, Guy Rayee, a rappelé qu’entre les deux pays, c’est une longue histoire de coopération au niveau gouvernemental et non-gouvernemental tout en faisant savoir que la première coopération mixte a été organisée en 1997. Malgré le fait que celle-ci a été isuspendue, il souligne que la coopération belge n’a jamais disparu au Burkina Faso, puisqu’on enregistre une trentaine d’Organisations non gouvernementales (ONG) belges qui y sont actives grâce aux financements des autorités belges. Et cela, tout en ajoutant que le Burkina Faso est le pays ayant la plus grande représentation d’ONG belges après la RD Congo. La reprise de cette coopération fait suite à la visite au Burkina Faso de Alexandre de Croo, vice-premier ministre chargé de la coopération au développement de la Belgique, en janvier 2016. A cette occasion, il a été signé entre les gouvernements des deux pays une convention de financement de 15 millions d’Euros (environ 10 milliards de F CFA) pour une première phase du programme de démarrage de la coopération 2016 – 2017. Cette phase en cours d’exécution intervient dans l’amélioration du droit d’accès à une eau potable de qualité. C’est à la suite de celle-ci que la deuxième phase 2018 – 2022 était à l’ordre du jour de la troisième commission mixte. C’est un programme qui, de l’avis du diplomate belge, Guy Rayee, apportera des solutions à des enjeux liés à la pauvreté, la sécurité, la diversification de l’économie, l’entrepreneuriat, l’occupation des jeunes et l’autonomisation des femmes. Pour le chef de la délégation burkinabè, Dieudonné Désiré Sougouri, l’action de la Belgique est à saluer à sa juste valeur et cela, confie-t-il, témoigne de la considération et de l’amitié portées au Burkina Faso.

Antoine BATTIONO
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