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La diaspora briefée sur les possibilités d’investissements au Burkina
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  Sidwaya




Lors des journées de promotion économique et commerciale du Burkina Faso qui se tiennent du 10 au 16 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques présents ont fait la connaissance avec des outils d’investissement pour la mise en œuvre du PNDES.

Les opérateurs économiques de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire et d’ailleurs ont désormais une large vue du Plan national de développement économique et social (PNDES). Les orientations et les impacts attendus de ce référentiel de développement pour une transformation structurelle de l’économie burkinabè leur ont été présentés, le vendredi 10 novembre 2017, au bord de la lagune Ebrié, par le secrétaire permanent du PNDES, Alain Siri. Il a pris pour exemple, dans le domaine agropastoral, le pôle de croissance de Bagré où des investissements sont fonctionnels sur près de 3 000 ha de périmètres aménagés et irrigués. Il y a également, a-t-il précisé, la préparation de deux pôles au Sourou et à Samandeni. «Venez investir au pôle de croissance de Bagré, à la production agricole ou à la transformation», a lancé, Alain Siri, aux potentiels investisseurs de la diaspora. La réussite de la mise en œuvre du PNDES, a-t-il indiqué, nécessite l’engagement de tous les Burkinabè, de l’ensemble des acteurs du développement et en particulier des Burkinabè de l’extérieur. Il a rassuré les opérateurs économiques de l’existence des outils qui leur permettront de participer à la mise en œuvre du PNDES. «Il y a des formes de partenariat public-privé et de financements de projets qui existent pour vous permettre d’apporter votre contribution à la mise en œuvre du PNDES», a expliqué M. Siri aux opérateurs économiques. Il a également invité les investisseurs de la diaspora, à travers leurs différentes organisations, à accompagner le développement des secteurs comme celui de l’éducation afin de mettre fin, a-t-il dit, au phénomène des écoles sous paillotes.
Après la présentation des outils d’investissement, les échanges portés sur les questions des participants et les réponses aux préoccupations ont été assurées pendant près d’une heure en présence, entre autres, du Premier ministre Paul Kaba Thiéba, du ministre en charge du commerce, Wenceslas Stéphane Sanou, de celui en charge des transports, Souleymane Soulama. Qu’est-ce que le gouvernement burkinabè fait pour accompagner la diaspora afin qu’elle crée de la richesse au Burkina Faso ? Est-ce que l’Etat burkinabè possède une diplomatie économique innovante, pragmatique et stratège ?


Mettre en valeur les potentialités du pays


Pour l’accompagnement des investisseurs de la diaspora, le Premier ministre a affirmé que c’est l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) qui est aux commandes. Elle offre des services gratuits pour les nationaux, les étrangers ainsi que les investisseurs de la diaspora. L’agence possède également, à écouter Paul Kaba Thiéba, un centre national pour les investisseurs de la diaspora. A entendre le secrétaire général du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Sibiri Sanou, en vue de soutenir les investissements, il existe la Maison de l’entreprise du Burkina Faso qui dispose en son sein, les centres de formalité des entreprises. «Ce sont des structures qui accompagnent la création des entreprises avec toutes les facilités qui sont prévues. Le domaine des bâtiments est aussi soutenu par des mécanismes au profit des promoteurs», a-t-il ajouté. Selon lui, tous ces mécanismes ont pour but d’améliorer le climat des affaires au Burkina Faso, conformément aux normes internationales. Pour la deuxième préoccupation, il ressort que le Burkina Faso accompagne ses compatriotes à travers ses représentations diplomatiques. Paul Kaba Thiéba a déclaré, à l’occasion, que le PNDES à Paris, a été bien accueilli par les partenaires techniques et financiers et les acteurs du secteur privé. A ses dires, le besoin de financement a été sursouscrit car le gouvernement burkinabè avait un besoin de plus de 5000 milliards de FCA et les intentions de financement se sont élevées à plus de 10 000 milliards de FCFA. Les échanges ont aussi portés sur les propositions faites par les participants. Ils ont alors suggéré au chef de l’Etat burkinabè, parmi tant d’autres réalisations, la construction de routes pour mettre en valeur, ont-ils souligné, les énormes richesses qui dorment dans les confins du Burkina Faso.


Boukary BONKOUNGOU
(De retour d’Abidjan)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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