Projet sectoriel eau en milieu urbain : La fin des travaux attendue au mois de novembre #aOuaga

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Projet sectoriel eau en milieu urbain : La fin des travaux attendue au mois de novembre

Publié le mardi 23 juillet 2013 | Sidwaya

© Sidwaya par DR
4e congrès de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina présidé par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.

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Activités gouvernementales 2013

Le Premier ministre, Beyon Luc Adolph Tiao, a visité, le vendredi 19 juillet 2013, les chantiers du château d’eau de Belle-ville et de la station de traitement de Nasso. Les deux ouvrages sont respectivement à 40% et 70% du taux de réalisation et les entrepreneurs se sont engagés à boucler les travaux pour le mois de novembre.

« 70% de la population de Bobo-Dioulasso, en 2008, avait accès à l’eau potable, mais dans des conditions difficiles », selon le Premier ministre, Beyon Luc Adolph Tiao. Et le projet sectoriel eau en milieu urbain, d’un montant de près de 15 milliards de francs CFA pour la ville de Bobo va, à travers de nouvelles infrastructures, porter ce taux à 94%. Dans ce cadre, il est prévu la construction de deux châteaux d’eau de 1000 m3, et de 2000 m3 et une station de traitement. C’est ce qui justifie la visite du chef du gouvernement qui a pu ainsi s’imprégner de l’état d’avancement des travaux. Au château d’eau de Belle-ville, première étape de cette visite, le Premier ministre a pu apprendre que ce dernier, qui est à 40% de sa réalisation, illustre les difficultés de l’ensemble des travaux des trois châteaux. « La fin du contrat était pour le 21 juillet », a rappelé Beyon Luc Adolphe Tiao au pied de l’ouvrage à peine sorti de terre. Reconnaissant alors que le retard est assez important, il a cru à la bonne foi de l’entreprise qui s’est engagée à rendre au moins deux des trois d’ici à novembre 2013. De même, une des entreprises engagées également dans la canalisation a accusé un retard et compte, elle aussi, boucler les travaux d’ici au mois de novembre qui leur a été accordé.

M.Tiao séduit par la diligence de l’entreprise française

Du château d’eau de Belle-ville à la station de traitement de Nasso, le chef du gouvernement a retrouvé le sourire. Le chantier est à un niveau de réalisation appréciable de 70% et M. Tiao a reconnu la célérité des entreprises étrangères quant au délai. « Et il n’y a pas de souci à se faire quant à sa finition », a-t-il affirmé. Le projet dans son ensemble concerne les grandes villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Dédougou, avec un coût total d’environ 40 milliards de francs CFA, selon le Premier ministre, qui a félicité le directeur général de l’ONEA pour le pilotage. Le chef du gouvernement burkinabè a lancé un appel aux entreprises encore en retard pour qu’elles fassent le nécessaire pour terminer les travaux dans ce délai de grâce. Autrement dit, des sanctions leur seront appliquées, conformément au code des marchés publics. En outre, Luc Adolphe Tiao a promis de voir avec le ministre de l’Economie et des finances pour simplifier les procédures, afin que le matériel importé, dans le cadre de ces travaux, ne traîne pas, parce que jouant énormément sur le délai d’exécution des chantiers. Pour le directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), Yamba Arouna Ouibga, les travaux de la station de Nasso ont pour objectif de pouvoir mettre fin, d’ici à la fin de l’année, au rationnement que l’on constate dans la ville de Bobo, même en saison pluvieuse. « Je me réjouis de l’accompagnement du Premier ministre qui permet encore de confirmer les engagements », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, le projet comporte également un volet assainissement, eaux usées et excrétas dans la ville de Bobo. Des équipes accompagnent les populations pour la construction des latrines ou leur réhabilitation pour les mettre aux normes et garantir l’hygiène à la parcelle. La politique est couplée à des puisards pour assurer l’assainissement complet de la parcelle. Une subvention de près de 70% du coût des ouvrages est portée par le projet qui sera conduit jusqu’en 2015.

Tielmè Innocent KAMBIRE

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