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Humanisation des maisons d’arrêt
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  Sidwaya
Une
© Autre presse par DR
Une prison




Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a organisé, le vendredi 10 novembre 2017 à Ouagadougou un atelier sur l’humanisation des maisons d’arrêt et de correction.

Les détenus dans les maisons d’arrêt et de correction au Burkina Faso sont confrontés à moult difficultés telles que la surpopulation carcérale, les problèmes d’hygiène, d’alimentation et d’accès aux soins. Dans le but de trouver des solutions à ces atteintes aux droits de l’homme en milieu carcéral, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a organisé, le vendredi dernier, dans la capitale burkinabè un atelier sur la socialisation des détenus au profit des acteurs du projet : « Promotion des droits de l’homme par l’appui juridique et judiciaire aux détenus ». Pour le Secrétaire général du MBDHP, Aly Sanou, cet atelier vise à présenter ledit projet aux bénéficiaires et jeter les bases d’une synergie d’actions entre les différents participants. « Cette rencontre va aussi nous permettre d’identifier des stratégies pertinentes pour la mise en œuvre du projet », a-t-il indiqué. A écouter M. Sanou, le projet ambitionne promouvoir un accès équitable à la justice en apportant une assistance juridique et judiciaire à mille prévenus d’ici à fin 2018. Il est conduit par le MBDHP, l’association SOS pénitentiaire et l’association des femmes juristes du Burkina et coordonné par l’ONG Diakonia. « Nous accompagnons les maisons d’arrêt de Kaya, de Bogandé et de Tenkodogo dans le sens de l’humanisation des prisons », a noté la représentante résidente de Diakonia, Inès Mariama Barry. Au niveau de nos prisons, a-t-elle justifié, il y a des cas d’abus où l’on retrouve des personnes illégalement détenues. « Il y a aussi des personnes vulnérables, notamment les femmes en détention, qui n’ont pas les moyens de pouvoir s’attacher les services d’un avocat », a relevé Mme Barry. Et de préciser que ce projet est une opportunité d’accompagner ces personnes pour une justice équitable. Selon le représentant de la délégation de l’Union européenne (partenaire financier du projet), Thomas Huyghebaert, il s’agira de mettre en place un collectif d’avocats volontaires pour œuvrer dans ce sens. Cela peut contribuer, a-t-il souligné, à la réduction de la surpopulation carcérale. Il a, en outre, indiqué que l’Union européenne est un partenaire du Burkina Faso dans le domaine de la justice et des droits humains. « Nous avons fait un appel à proposition. Le MBDHP, SOS pénitentiaire et l’association des femmes juristes ont été retenus pour quatre projets en cours qui couvrent les conditions d’hygiène dans les maisons d’arrêts, des projets sur la réinsertion des détenus, des projets sur les mineurs et les femmes », a-t-il soutenu.

- Abdoulaye BALBONE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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