HCRUN : Léandre Bassolé, nouveau président

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Publié le jeudi 9 novembre 2017 | aOuaga.com

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HCRUN : Léandre Bassolé, nouveau président
jeudi 9 novembre 2017. Léandre Bassolé, ancien diplomate, nommé nouvellement membre du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale a été élu, président de l’institution, en remplacement de M. Benoît Kambou.

Léandre Bassolé, ancien diplomate, nommé nouvellement membre du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale a été élu, jeudi 9 novembre 2017, président de l’institution, en remplacement de M. Benoît Kambou. L’intérim était jusque-là assuré par Younoussa Sanfo, informaticien.

L’institution en charge de la réconciliation nationale a traversé courant mai 2017 une crise. Des membres avaient en effet demandé la démission du président pour des raisons :
- De l’absence de résultats concrets pour assouvir les attentes légitimes du peuple Burkinabè
- Du disfonctionnement lié à une absence de planification ;
- De l’absence de visibilité ;
- Et du manque de rapport annuel.
Mais avant les membres avaient plutôt pointé du doigt l’intégrité de la personnalité du président, puis le manque de résultat qui incombait cependant à eux tous. L’institution aura donc tangué pendant près de trois mois avant qu’on ne lui trouve un président par intérim en la personne de Younoussa Sanfo. Sous sa direction, des missions ont été effectuée notamment à Bobo-Dioulasso pour réfléchir sur
- Du dossier des blessés des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’État manqué du 16 septembre 2015
- Des décisions de justice non exécutées et dossiers pendants
- Du Du dossier des femmes déguerpies de Leguema logo
- Du dossier des policiers et militaires radiés,
- Etc.
Vendredi 3 novembre, Léandre BASSOLÉ nommé Conseiller au Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRUN) en remplacement de Benoît .G. Kambou, a prêté serment au Conseil Constitutionnel devant Kassoum Kambou et tout le collège des Juges.
Ancien diplomate, il dispose d’un capital d’expériences à même de lui permettre à chacun, d’apporter sa pierre à l’édification d’un Burkina Faso, uni et unifié.
Léandre Bassolé en toute humilité se dit déjà conscient des défis du HCRUN et de tout le poids qu’implique cette mission. Avec les autres conseillers, il compte contribuer à ramener le Burkina à un mieux vivre ensemble.
Les attributions du HCRUN

Le Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale créée le 6 novembre 2015, est une autorité administrative indépendante dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il a pour mission de mettre en œuvre les recommandations formulées par la sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale de la commission de réconciliation nationale et des réformes, de contribuer à la création de conditions favorables à la réconciliation et à l’unité nationale, à la cohésion sociale, gage de paix et de stabilité pour un développement durable , et de mener des activités de sensibilisation et d’information des populations sur ses missions et son fonctionnement.
Le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale est chargé d’assurer le traitement des 5065 dossiers déjà enregistrés et les dossiers en cours d’enregistrement pour y apporter des solutions appropriées, de rechercher et de situer les responsabilités de crimes et de toutes autres violations graves des droits humains à caractère politique non encore élucidées de 1960 à 2015, de proposer toute suite susceptible de contribuer à guérir ou à soulager les traumatismes subis par les victimes ou ayants droit notamment en veillant :
au traitement des réclamations et en décidant des modalités de réparation des victimes et ayants droits,
à la restitution des biens injustement déposés et à la réparation des biens détruits,
à l’indemnisation des victimes et ayants droits des violences en politique,
à la mise en œuvre des réhabilitations qui sont ordonnées,
à la mise en œuvre des mesures de réintégration et de réinsertion sociale qui sont accordées.
Toutefois, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale peut, s’il le juge nécessaire, recevoir et traiter les plaintes jusqu’à la fin de son mandat conformément à ses missions.