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Filep 2017 : Des journalistes africains se penchent sur les défis sécuritaires du continent
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  aOuaga.com
Filep
© Autre presse par DR
Filep 2017 : Des journalistes africains se penchent sur les défis sécuritaires du continent




Ouagadougou accueille du 8 au 11 novembre 2017, la 7é édition du festival international de la liberté d’expression et de la presse (Filep). A l’initiative du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), la cérémonie officielle d’ouverture présidée par le haut représentant de l’Etat Sherrif Sy a eu lieu mercredi.
Le colloque international est consacré aux rôles et responsabilités des médias face aux défis sécuritaires en Afrique. Plus d’une centaine de journalistes venus de 33 pays d’Afrique dont le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigéria, le Burundi, les deux Congo, le Cameroun, le Kenya, le Rwanda, l’Afrique du Sud, l’Algérie et la Tunisie entre autres, des acteurs de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme se pencheront pendant deux jours autour de la thématique d’insécurité sur le continent.
A l’ouverture des travaux, le président du comité d’organisation du Festival, Boureima Ouédraogo, a rappelé que la 6e édition (2015) du FILEP a été interrompue par le coup d’Etat du RSP alors qu’il traitait de la contribution des médias aux changements politiques en Afrique. Porté sur les fonts baptismaux en 1999 au lendemain de l’assassinat de Norbert Zongo, cet espace interafricain de réflexion collective, a-t-il poursuivi, s’est donné pour mission de traiter cette fois-ci des rôles, responsabilités et limites des médias face aux défis sécuritaires en Afrique. Quant au représentant des journalistes et festivaliers étrangers, Ahmed Cissé du Mali, il a témoigné que le FILEP, au fil des éditions, s’est avéré comme un festival particulier qui forme, informe, sensibilise et s’est imposé dans les agendas des défendeurs de la liberté d’expression et de la presse en Afrique. « Ce n’est pas pour rien que chaque édition se focalise sur un thème pertinent » en relation avec les défis du moment, a-t-il précisé.
Pour sa part, le Haut représentant du président du Faso, Cheriff Sy, représentant du chef de l’Etat, patron de cette édition, a traduit les félicitations, encouragements et soutiens du président Roch Marc Christian Kaboré pour l’organisation régulière de cet espace d’échange qui prend toute la mesure des problèmes véritables qui minent la marche du continent africain vers un développement économique et social humain et durable.
Journaliste engagé lui-même, Cheriff Sy le dit avec conviction : « Notre engagement n’a de sens que lorsqu’il est capable d’accompagner ardemment le mouvement de conscientisation des masses, mais aussi de responsabilisation de nos dirigeants ». A l’entendre, les médias doivent passer, non pas comme de simples courroies de transmission d’information, mais des catalyseurs de l’émergence d’une conscience agissante et transformatrice des sociétés.
Le Haut représentant du président du Faso, a donc espéré que les différents panels du 7e FILEP permettront de trouver de nouvelles manières d’informer sans paniquer les populations, de collaborer avec les Forces de l’ordre et de sécurité sans aliéner l’indépendance des médias, et dénoncer les terroristes sans courir des risques pour la sécurité et l’intégrité des journalistes.
Plusieurs thèmes seront abordés lors du festival essentiellement sur les situations des pays de la bande sahélienne comme le Mali et le Niger, mais aussi de l’Afrique du Nord (Algérie et Mauritanie). Le Kenya et les Shebab, le Cameroun et le Nigéria face à Boko Haram, l’insécurité chronique au Burundi, en Centrafrique et en RDC. Une exposition photos et caricatures, la projection du film sur les 10 jours de la chute de Blaise Compaoré, une soirée gala de remise des prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation et de la meilleure journaliste, un recueillement sur le lieu de l’assassinat de Norbert ZOngo et un concert de clôture sont entre autres programme du festival.
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