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Paris rend hommage au président Compaoré après l’accord sur le Mali
Publié le mardi 23 juillet 2013   |  AIB


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© Autre presse par DR
Le Président du Faso Blaise Compaoré a été reçu à l’Elysée le mardi 18 septembre par son homologue français François Hollande


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OUAGADOUGOU, Le président français François Hollande a a exprimé ses "plus sincères remerciements" à son homologue burkinabè Blaise Compaoré pour avoir négocié un accord entre Bamako et les mouvements armés touaregs permettant la tenue de l’élection présidentielle le 28 juillet sur toute l’étendue du territoire du Mali.

Dans une lettre datée du 8 juillet mais rendue publique lundi par la présidence du Faso, M. Hollande qui parle de "Cher Blaise", indique qu’il a été satisfait d’apprendre la conclusion de l’Accord de Ouagadougou le 18 juin dernier.

"Monsieur le Président, Cher Blaise. J’ai été très satisfait d’apprendre la conclusion de l’accord de Ouagadougou le 18 juin dernier. Je tiens à vous exprimer mes plus sincères remerciements pour votre action en tant que médiateur de la CEDEAO en faveur de la paix au Mali", écrit le président Hollande.

"Cet accord permet d’envisager la tenue de l’élection présidentielle partout au Mali et crée les conditions du cantonnement des groupes armés et du retour des autorités maliennes sur l’ensemble de leur territoire", poursuit-il.

" Je me réjouis également par avance de votre présence, les 6 et 7 décembre, à Paris, pour le Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique", écrit le président français en rappel à son annonce faite à Addis Abeba lors de la célébration du Cinquantenaire de la création de l’Union africaine (UA) de convoquer un sommet sur la sécurité en Afrique.
"Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération", conclut le président français dans sa courte missive à M. Compaoré.

Sous l’égide du président burkinabè, le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupaient Kidal depuis février dernier ont signé un accord le 18 juin pour permettre la tenue du scrutin dans cette ville et sa région. L’accord prévoit le cantonnement des combattants touaregs, la libération par Bamako des prisonniers.

rh/

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