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Les présidents du Burkina et du Sénégal pour une élection « apaisée » au Mali
Publié le mardi 23 juillet 2013   |  AIB


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© Présidence par DR
Visite du président sénégalais Macky Sall au Burkina
Le président sénégalais Macky Sall a effectué une visite d`amitié au Burkina du 20 au 22 juillet 2013


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Ouagadougou, Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, et son homologue sénégalais Macky Sall ont souhaité lundi que la présidentielle du 28 juillet au Mali se tienne dans un climat "apaisé", après des incidents qui ont émaillé les préparatifs du scrutin au nord du Mali.
Dans une déclaration commune publiée au terme d’une visite de deux jours du chef de l’Etat sénégalais à Ouagadougou, MM. Compaoré et Sall ont appelé "les partis politiques et leurs sympathisants" à œuvrer à la "bonne tenue" de l’élection dans un climat "apaisé".
Les deux dirigeants, qui ont salué l’évolution "positive" de la situation au Mali, ont exprimé leur "solidarité" aux autorités de la transition et au peuple malien, tout en réaffirmant leur attachement à une solution politique "juste, équitable et durable" de la crise dans le nord du pays.
"Je pense qu’il faut qu’on se félicite du mouvement positif que nous avons pu observer entre forces politiques à Bamako et mouvements armés du nord du Mali pour arriver à cet environnement politique qui nous permet d’aller vers les élections", a déclaré M. Compaoré en allusion à l’accord signé le 18 juin à Ouagadougou.
« Nous savons qu’il y a encore des difficultés. Mais nous sentons une grande volonté des maliens de réussir ce pari d’organiser ces élections pour mieux organiser l’avenir", s’est félicité le médiateur régional dans la crise malienne.
"Je crois qu’il faut surtout aujourd’hui les encourager pour sortir de ces élections une autorité légitime pour conduire les grands débats, les grandes décisions que nous allons avoir sur l’avenir du Mali dans un ensemble uni et bien sûr en parfaite harmonie avec aussi tous ses voisins", a-t-il indiqué.

Blaise Compaoré a aussi indiqué que les conflits en Afrique naissent souvent des mauvaises transitions ou des élections mal organisées.
"Lorsque l’on fait une évaluation des conflits sur le continent, on se rend compte que généralement c’est à partir d’un certain nombre de graves déficits politiques notamment en matière de transition, en matière d’organisation d’élections que ces conflits naissent", a-t-il indiqué.

Le bon déroulement du scrutin du 28 juillet, jugé crucial après 18 mois de crise politique et une guerre contre des groupes jihadistes qui occupaient le Nord en 2012, est menacé par de nombreux obstacles, en particulier sécuritaires.

La situation reste ainsi difficile à Kidal, ville du Nord qui a été le théâtre ces derniers jours de violences meurtrières entre Touareg et communautés noires.

Sous l’égide du président burkinabè, le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupaient Kidal depuis février dernier ont signé un accord le 18 juin pour permettre la tenue du scrutin dans cette ville et sa région.

RS/TAA-RH

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