Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Forum sur les emballages à la FIMO : Bien conditionner pour mieux vendre
Publié le jeudi 2 novembre 2017  |  Sidwaya
Photo
© Autre presse par DR
Photo d`illustration FIMO




En marge de la IVe édition de la Foire internationale multisectorielle de Ouagadougou (FIMO) a eu lieu le forum des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sur les emballages. Le 30 octobre 2017, dernier jour de ladite rencontre, deux panels ont été organisés respectivement sur l’éco-conception des conditionnements et leur rôle de vecteur de promotion des produits.

Face au péril environnemental et à une société de consommation devenue exigeante, la conception des emballages des produits doit désormais satisfaire à des exigences écologiques et à l’attractivité. Ainsi, lors du forum des pays de l’UEMOA sur les emballages organisé en marge de la IVe FIMO, un panel a été organisé sur le thème de l’éco-conception des conditionnements. Il est ressorti que la nécessité de protéger l’environnement conduit à prévenir la pollution dès la conception des conditionnements de biens de consommation. Aux Etats, individuellement ou collectivement, de définir le mécanisme de prévention qui doit aboutir à réduire au mieux la masse, l’épaisseur et la hauteur des emballages ainsi que la destructibilité de ceux-ci sans impact négatif sur la nature et la santé des humains. C’est dans ce domaine, a soutenu Annette Freidinger, une des panélistes du jour, que les pays européens ont dans les années 1990 édicté des normes qui ont évolué au fil du temps. Au sein de l’Union européenne, il a été institué deux types d’emballages : ceux qui sont réutilisables et ceux à usage unique. Dans ce dernier cas, il faut prévoir la fin de vie des packagings en termes de biodégradabilité ou de recyclage, c’est-à-dire la possibilité de réutiliser la matière concernée pour fabriquer autre chose. Pour être efficace, le mécanisme de prévention doit être assorti de contrôle régulier, de sensibilisation et de formation, foi de K. Fidèle Yaméogo, inspecteur de l’Environnement et coordonnateur du Projet national de traitement et de valorisation des déchets plastiques (PTVP) au Burkina Faso. En tous les cas, se sont accordé les deux panélistes, il faut une vision globale de la gestion des déchets d’emballage puisque la prévention ne les élimine pas tous. Dans cette vision, a indiqué Annette Freidinger, l’accent doit être mis sur la valorisation sous forme de compost ou comme source d’énergie, le réemploi et l’assainissement.


L’emballage comme vecteur de promotion des produits


En plus de ces exigences écologiques, l’emballage, premier contact visuel ou au toucher du consommateur avec le produit emballé, doit pouvoir à lui seul donner une bonne impression du produit de consommation qu’il contient. C’est cette thématique qui a été abordée lors du 2e panel tenu le même jour sur le site du SIAO. Aux dires de Joseph Nyongesa de African Packaging Organisation, l’emballage doit avoir neuf caractéristiques à savoir offrir une certaine commodité, pouvoir contenir le produit, le conserver, le protéger, le sécuriser, le rendre visible, le promouvoir, transmettre des informations y relatives et être tenable. A ce sujet, c’est Annette Freidinger qui a donné une image forte de l’emballage : «Comme le père il protège, comme le frère il apporte assistance, comme le mari il séduit et comme l’amant il fait rêver avant et après ». Elle a ajouté que le packaging doit être conçu après une étude des goûts des consommateurs compte tenu de leur culture et des préférences des différentes générations. Et Esi Atisé, de Digital Brand Stratégiste de SOBAO, société de brasserie basée au Sénégal, de recommander, à l’ère du numérique, la digitalisation des emballages et le marketing digital. Ceci consistant à faire appel à des influenceurs web pour amener les consommateurs à aimer, à s’identifier et à se fidéliser à la marque d’un produit. De son côté Assaïta Diakité, promotrice de Zabbaan Holding au Mali, insiste sur le Mix marketing dont le principe est que « le packaging c’est le produit ».


Jean Philibert SOME
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment