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Le président burkinabè rend hommage aux "martyrs" de l’insurrection populaire de 2014
Publié le mercredi 1 novembre 2017  |  Xinhua
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© AFP par MIGUEL MEDINA
Visite du Premier ministre français Manuel Valls au Burkina
Samedi 20 février 2016. Ouagadougou. Le Premier ministre français Manuel Valls visite le Burkina Faso sur la deuxième étape d`une tournée en Afrique de l`Ouest. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso




Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré accompagné de certains membres du gouvernement, a déposé mardi des gerbes de fleurs, pour honorer la mémoire de la trentaine de personnes tuées en octobre 2014, lors de l'insurrection populaire qui a chassé du pouvoir Blaise Compaoré, a-t-on constaté.
Le dépôt de gerbes de fleurs a été suivi de l'hymne national du pays et une minute de silence.
Les 30 et 31 octobre 2014, des milliers de burkinabè se sont opposés au régime de Blaise Compaoré qui cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat.
Une trentaine de personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées. Des édifices publics et privés ont été incendiés et saccagés par les manifestants.
La contestation avait fini par contraindre M. Compaoré à démissionner et à se réfugier en Côte d'Ivoire.
La justice burkinabè a annoncé vendredi dernier, qu'elle est entrée en contact avec les autorités canadiennes afin d'engager une poursuite judiciaire contre l'ancien Premier ministre de la Transition, le général Yacouba Isaac Zida, retranché au Canada et dont le nom est cité dans les violentes répressions de l'insurrection populaire.
Le général Zida, alors capitaine, et commandant en second de l'ancienne garde de Blaise Compaoré - qui a réprimé les manifestants- avait pris brièvement le pouvoir dans la confusion après la chute du régime Compaoré en fin octobre 2014.
Trois semaines de grogne vont le contraindre à céder et à basculer le pays sous une transition politique avec à sa tête Michel Kafando, un civil, et M. Zida comme Premier ministre.
La transition a réussi à organiser les élections jugées transparentes, mais la gestion de ses dirigeants a été jugée chaotique. Le nom du Premier ministre est cité dans plusieurs affaires de détournement de deniers publics.
Depuis la fin de la transition, M. Zida s'est réfugié au Canada et décline les sollicitations de la justice de son pays pour rendre compte. Il a même été radié de l'effectif de l'armée nationale.
Le procureur a expliqué dans son communiqué que ses services ont auditionné 40 témoins et 10 parties civiles, interrogé au fond 17 inculpés et effectué 10 interrogatoires de confrontation entre les inculpés et certains témoins dans cette affaire. F
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