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L’apport salutaire des Volontaires de sécurité dans la circulation à Ouagadougou
Publié le mercredi 1 novembre 2017  |  Agence de Presse Africaine




Les Volontaires adjoints de sécurité (VADS) recrutés par l’Etat burkinabè afin d’aider les Forces de défense et de sécurité (FDS) à réguler la circulation dans les villes du Burkina Faso, jouent un rôle salutaire en matière de circulation, notamment à Ouagadougou, la capitale, a - t-on constaté.

Ils sont reconnaissables à travers leurs tenues (chemises, tee-shirt, pantalons et casquettes) de couleurs violettes, avec au dos de la chemise ou du tee-shirt, la mention VADS écrit en blanc.

A Ouagadougou, ces Volontaires adjoints de sécurité sont postés généralement à des intersections dépourvues de feux tricolores, mais où la circulation est dense.

L’on les retrouve également à certaines intersections dotées de feux tricolores. Là, leur rôle consiste, entre autres, à intervenir en cas d’embouteillage, à réguler la circulation en cas de coupure d’électricité.

Selon Rasmané Ouangraoua, un responsable de la police, les missions assignées aux VADS consistent notamment à apporter un concours en matière de régulation de la circulation, renforcer les mesures de surveillance dans les zones à risque et contribuer à l’action des services de sécurité dans tout autre domaine, en cas de besoin.

Ces tâches sont exécutées six jours sur sept, à savoir du lundi au samedi, de 6 heures à 20 heures, avec des moments de repos de 2 heures dans la journée.

L’action de ces auxiliaires des agents de sécurité est saluée par la plupart des usagers de la route à Ouagadougou.

«Je suis très content du travail opéré par ces jeunes, en matière de régulation de la circulation, à Ouagadougou», reconnait Drissa Ouédraogo, un fonctionnaire.

«L’on doit dire bravo aux VADS car grâce à eux, certaines voies de Ouagadougou sont moins angoissantes», affirme pour sa part, Afsétou Bamogo, commerçante.

Les uns et les autres avouent que la présence des Volontaires adjoints de sécurité dans certaines intersections de la capitale burkinabè, a permis de réduire la fréquence des accidents en ces lieux.

De l’avis d’un commissaire central de police de la ville de Ouagadougou, «la mobilisation des VADS aux côtés des agents de la police a permis d’éviter le maximum d’accidents dans la circulation à Ouagadougou, surtout pendant les fêtes de fin d’année».

L’initiative de recruter les VADS est née de la volonté du gouvernement burkinabè d’apporter des réponses adéquates aux préoccupations des différentes couches sociales.

Ainsi, le conseil des ministres, en sa séance du 11 septembre 2013, a pris d’importantes mesures parmi lesquelles, le recrutement de 3 000 Volontaires adjoints de sécurité (VADS) pour tous les grands centres urbains du pays.

Leur rôle, a-t-on précisé, est de travailler, aux côtés des agents de police au quotidien, à réguler la circulation aux intersections.

Dans la capitale burkinabè, les premiers VADS ont été recrutés en novembre 2013 pour un contrat d’un an renouvelable. Ils sont placés sous la tutelle de la préfecture de police de Ouagadougou.

Avec un niveau d’études compris entre le certificat et la maîtrise, les VADS sont recrutés parmi les jeunes filles et jeunes garçons, en chômage, dont l’âge varie entre 18 et 40 ans.

Avant d’être déployés, les recrutés suivent une formation intensive afin d’acquérir le maximum d’automatisme nécessaire pour être plus opérationnel sur le terrain.

En termes de rémunération, les Volontaires adjoints de sécurité (VADS) perçoivent mensuellement, un pécule de 50.000 francs CFA, durant le temps du volontariat.

ALK/of/APA
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