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Les présidents du Burkina et du Sénégal pour une élection "apaisée" au Mali
Publié le lundi 22 juillet 2013   |  AFP


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© Présidence par DR
Visite du président sénégalais Macky Sall au Burkina
Le président sénégalais Macky Sall a effectué une visite d`amitié au Burkina du 20 au 22 juillet 2013


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OUAGADOUGOU (Région du Centre) - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, et son homologue sénégalais Macky Sall ont souhaité lundi que la présidentielle du 28 juillet au Mali se tienne dans un climat "apaisé", après de graves incidents.

Dans une déclaration commune publiée au terme d’une visite de deux jours du chef de l’Etat sénégalais à Ouagadougou, MM. Compaoré et Sall ont appelé "les partis politiques et leurs sympathisants" à oeuvrer à la "bonne tenue" de l’élection dans un climat "apaisé".

Les deux dirigeants, qui ont salué l’évolution "positive" de la situation au Mali, ont exprimé leur "solidarité" aux autorités de la transition et au peuple malien, tout en réaffirmant leur attachement à une solution politique "juste, équitable et durable" de la crise dans le nord du pays.

"Il faut qu’on se félicite des mouvements positifs que nous avons pu observer entre forces politiques à Bamako et mouvements armés du Nord pour arriver à cet environnement politique qui nous permet d’aller vers des élections", a indiqué M. Compaoré en allusion à l’accord signé en juin à Ouagadougou.

"Comme on le constate, il y a encore des difficultés mais nous sentons une grande volonté des Maliens de réussir ce pari, d’organiser ces élections pour mieux organiser l’avenir", a-t-il ajouté.

Le bon déroulement de ce scrutin, jugé crucial après 18 mois de crise politique et une guerre contre des groupes jihadistes qui occupaient le Nord en 2012, est menacé par de nombreux obstacles, en particulier sécuritaires.

La situation reste ainsi difficile à Kidal, ville du Nord qui a été le théâtre ces derniers jours de violences meurtrières entre Touareg et communautés noires.

Sous l’égide du président burkinabè, le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupaient Kidal depuis février dernier ont signé un accord le 18 juin pour permettre la tenue du scrutin dans cette ville et sa région.
roh/tmo/jlb



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