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Grève des travailleurs de l’éducation
Publié le vendredi 27 octobre 2017  |  Sidwaya
Mesures
© aOuaga.com par Séni Dabo
Mesures sociales du gouvernement : les griefs de la CCVC
Jeudi 24 avril 2014. Ouagadougou. Bourse du travail. La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l`impunité et pour les libertés (CCVC) a animé une conférence de presse sur les mesures sociales du gouvernement, les délestages et les coupures d`eau. Photo : Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B)




La coordination nationale des syndicats de l’éducation nationale observe une grève de 48 heures, les 26 et 27 octobre 2017 sur toute l’étendue du territoire. La première journée a été marquée par une marche-meeting à la Bourse du travail de Ouagadougou.

Nous sommes le jeudi 26 octobre 2017, début des 48 heures de grève annoncée par la coordination nationale des syndicats de l’éducation. A Ouagadougou, elle a été matérialisée par une marche-meeting. Partis de la Bourse du travail de Ouagadougou, en ce premier jour d’arrêt de travail, aux environs de 8 heures, les travailleurs de l’éducation ont battu le pavé jusqu’au ministère en charge de l’éducation, sise sur l’Avenue de l’indépendance, en passant par les ronds-points des Cinéastes et des Nations unies. Les marcheurs avaient un message à livrer à leur premier responsable, Jean Martin Coulibaly. Mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas, les autorités du département semblent ne pas être au courant de la marche. Conséquence : le ministre en charge de l’éducation, Jean-Martin Coulibaly, n’était pas au rendez-vous. « Le directeur de communication du ministère est sorti nous dire que le ministre a dit qu’il n’est pas au courant de votre marche. Donc, il s’est absenté pour une autre activité, mais si on voulait, le secrétaire général va vous recevoir », a dit l’un représentant de la coordination, Souleymane Badiel. Une annonce qui a provoqué la colère des marcheurs. Et pendant que les uns proposent de rester devant le bâtiment à attendre le retour du premier responsable, d’autres demandaient sa démission. « Nous comprenons votre colère, elle est légitime et vos responsables le sont encore plus », a dit M. Badiel, par ailleurs secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), pour calmer ses camardes. Après plusieurs tractations, ils se sont repliés à la Bourse du travail en empruntant les Avenues Kwame N’Krumah et Mgr Thévenoud, pour le meeting.

Du mépris

Coordonnateur national du mouvement syndical, Windyam Zongo, a livré le contenu de leur plateforme revendicative, synthétisé en quatre points. Ce sont l’adoption d’un statut valorisant les personnels de l éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail et de la revalorisation de la fonction enseignante. Que pense la coordination des responsables du département ? M. Badiel répond : « C’est une attitude de mépris vis-à-vis des travailleurs et de leurs organisations. C’est inadmissible ». Pour lui et ses camarades, ce comportement du ministre, révèle un manque de confiance et de sérénité entre le département et les organisations syndicales. « Il n’est pas à son premier acte. Lors de notre rencontre le 20 octobre dernier, le ministre s’est évertué à montrer que notre grève était inopportune comme s’il était celui qui était qualifié pour apprécier de l’opportunité ou non d’une grève », s’indigne Souleymane Badiel. La « pilule » de Jean Martin Coulibaly passe mal également au niveau de l’Unité d’action syndicale (UAS). « Dans tout pays ou le politique n’arrive pas ou n’a pas les capacités de comprendre que le socle du développement c’est l’éducation, ses autorités n’ont pas leur place », déclare le président du mois de l’UAS, Bassolma Bazié. Pour ce faire, il a promis de répondre au gouvernement, le 4 novembre prochain à la place de la Nation à Ouagadougou. «Je vais livrer un message, non à l’endroit du ministre de l’éducation mais à l’endroit de celui qui l’a nommé. Mais ça ne sera pas aujourd’hui». Affirme-t-il. Pour la suite de la lutte pour la satisfaction de leur plateforme, la coordination nationale des syndicats de l’éducation ne veut plus de Jean Martin Coulibaly sur la table des négociations. «Jean Martin Coulibaly n’est plus un interlocuteur crédible, et nous allons le signifier au Premier ministre. Et si négociations y’en a, nous voulons qu’elles soient conduites par le Premier ministre », a laisser entendre, Souleymane Badiel. Déjà, pour cette première journée, les organisateurs salue la forte mobilisation et a invité les travailleurs à rester déterminés pour la suite du combat.


Mariam OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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