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Mise en œuvre du PNSR II Les acteurs non étatiques s’outillent au budget-programme
Publié le jeudi 26 octobre 2017  |  Sidwaya
Forêts
© aOuaga.com par Séni Dabo
Forêts et adaptation au changement climatique : rideaux sur le projet ACFAO
Jeudi 2 février 2017. Ouagadougou. Les parties prenantes du Projet ACFAO (Forêts et adaptation au changement climatique en Afrique de l`Ouest sont en atelier d`une journée pour une évaluation des activités et actions menées avant la clôture dudit projet




L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise en collaboration avec le Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA), du 23 au 27 octobre 2017 à Kaya, un atelier de formation des acteurs non étatiques à l’implantation du budget- programme au Burkina Faso. Cet atelier réunit des acteurs du monde rural impliqués dans la mise en œuvre du Programme national du secteur rural phase II (PNSR II).

Permettre une meilleure appropriation du processus d’implantation du budget- programme, ses difficultés et les perspectives de mise en œuvre dans le cadre du PNSR II , c’est dans cette optique que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec le Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) initie une session de formation à Kaya, du 23 au 27 octobre 2017. Pour Ibrahim Abdoul Nasser, représentant de la FAO à la cérémonie d’ouverture de l’atelier, il s’agit plus spécifiquement de permettre aux collèges des acteurs non étatiques du monde rural, de maîtriser toutes les notions et concepts liés au budget-programme dans le secteur rural, connaître les règles, les outils et processus d’élaboration du budget-programme, le rôle des acteurs ainsi que les modalités pratiques d’exécution du budget en mode programme. C’est aussi d’identifier des actions de plaidoyer pour favoriser l’implantation effective du budget- programme au Burkina et enfin, faire des recommandations pour faciliter la mise en œuvre efficiente des sous-programmes du PNSR II selon la démarche programme. « C’est une opportunité privilégiée pour mieux cerner les enjeux et défis liés à la mise en œuvre de l’approche-programme dans le secteur rural», a relevé M. Nasser. Il a requis une active participation à tous les modules avec des critiques constructives et des propositions pour une mise en œuvre efficace et efficiente du PNSR II. La tenue de cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative FIRST financée par l’Union européenne (UE) dans le cadre du partenariat FAO/UE sur la Sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (SANAD ou FIRST en anglais) au Burkina Faso dont l’objectif est la création d’un environnement institutionnel favorable à la gouvernance de la SANAD. Selon les acteurs non étatiques à travers leur porte-parole, Arouna Maïga, l’introduction du budget-programme comme mode de gestion des finances publiques constitue pour eux, un véritable challenge, du fait de la multiplicité des intervenants dans le processus de mise en place. M. Maïga a salué l’accompagnement indéfectible des partenaires techniques et financiers et a réaffirmé l’engagement de tous les acteurs à contribuer à la promotion socioéconomique du secteur rural. Les acteurs non étatiques du secteur rural regroupent les acteurs de la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaires et de la transformation du Burkina (FIAB), des Organisations professionnelles agricoles (OPA) et du SPONG. A la suite de cette formation de cinq jours qui permettra de renforcer leurs capacités dans la mise en œuvre du processus de développement du secteur rural dans le cadre de la deuxième phase du Plan national du secteur rural, les acteurs nourrissent l’espoir d’une prochaine formation sur l’analyse des politiques économiques. La FAO qui a toujours été aux côtés des acteurs du monde rural reste disponible, selon Ibrahim Abdoul Nasser, à continuer à apporter son appui technique à tous les acteurs du secteur rural dans leur quête d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

Augustin Irwaya OUEDRAOGO
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