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L’Express du Faso N° 3571 du 22/7/2013

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Barrage de Samendéni : Mise en eau en juin 2014, un objectif réalisable
Publié le lundi 22 juillet 2013   |  L’Express du Faso


Construction
© Sidwaya par DR
Construction du barrage de Samendéni: le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao visite le chantier
Lundi 29 avril 2013.


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao était sur le chantier du barrage de Samendéni, le vendredi 19 juillet 2013. Contrairement à avril dernier, il affichait une mine plus joyeuse. Pour cause, le constat sur le terrain est plutôt rassurant. Mais, le chef du gouvernement garde l’œil ouvert.



« Depuis avril dernier, les travaux avancent. Nous sommes à plus de 1 200 m de digue réalisés. Les ouvrages en béton demandent beaucoup de ciment. En avril, nous avions constaté des difficultés d’approvisionnement. Mais, tout semble rentrer dans l’ordre. Il y a beaucoup de progrès. Un autre problème est celui de la paroi moulée sur la rive gauche. Nous constatons que là aussi, l’entreprise a pris la décision de réaliser un ouvrage de franchissement pour permettre l’accès et travailler pendant la saison des pluies. Ce qui va permettre de rattraper 3 mois de retard. De même, la technologie apportée a permis de réaliser environ 18 000 m2 en matière d’étanchéité. Tout cela fait plaisir. Mais, nous n’allons pas cesser de mettre la pression pour que la date de juin 2014 pour la mise en eau du barrage soit respectée ». C’est l’appréciation faite par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, après la visite du chantier. Une visite au cours de laquelle le chef du gouvernement a marqué l’arrêt au niveau des travaux de remblais de la digue (rives gauche et droite), les travaux de bétonnage de la vidange de fond, au niveau de l’emplacement de la centrale hydroélectrique, la réalisation de la paroi moulée (rive gauche). Au niveau de la rive droite de la digue, c’est presque terminé sur toute sa longueur. Il ne reste que les matériaux de protection sur le reste des 3 000 m. Au niveau de la vidange de fond, les bétons sont avancés et les blindages qui vont permettre de faire fonctionner la vidange, sont terminés. « Ils vont être acheminés sur le chantier le plus tôt possible », a assuré le chef de la mission de contrôle, Bokaïdi Laghzaoui Abdellah. Cette vidange va permettre de dévier le cours du fleuve afin de continuer les travaux de remblai en fond de vallée. En rive gauche, « les difficultés rencontrées au niveau de la paroi moulée sont désormais résolues », affirme le chef de mission de contrôle. Elle est importante pour assurer l’étanchéité du barrage. Normalement, on ne devait pas y travailler pendant la saison des pluies, mais des dispositions ont été prises pour pouvoir le faire. On peut citer la construction d’un ouvrage de franchissement avec une côte de calage élevée pour se prémunir contre la montée des eaux. Ce qui permet d’accéder à la rive gauche en saison des pluies pour travailler. Ce qui n’était pas le cas l’an passé. Il y a aussi la fabrication, à la carrière, d’un stock important de matériaux de protection. Cela permet de reprendre le travail juste après la pluie.



Le couac

Après la visite de terrain, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, s’est entretenu avec les différents acteurs engagés dans l’exécution des travaux. Si tout le monde s’accorde à dire que l’objectif de la mise en eau du barrage en juin 2014 n’est pas une utopie, il n’en demeure pas moins qu’il y ait quelques angoisses. La principale est le retard pris dans l’opération de déboisement de la cuvette du barrage. Lancé en février dernier, le déboisement des 13 000 ha du lit du barrage est à l’arrêt actuellement. A ce niveau, on est à seulement « 17 % de réalisation », a indiqué Tamoussi Bonzi, le coordonnateur du PDIS. Or, le délai est fixé à avril 2014, pour l’achèvement de cette opération. Il faut donc « accélérer la cadence », a-t-il ajouté. C’est dans cette optique qu’un autre sous-traitant a été contacté.

Au cours de l’entretien, le Premier ministre n’a pas oublié la question sociale. Sur ce plan, Georges Fadoul, représentant le groupement d’entreprises a été rassurant. « Les salaires ont été revalorisés, des primes accordés, et le payement des salaires est réguliers », a appuyé le coordonnateur Bonzi. De même, pour la paix sociale, plusieurs cadres de concertations permettent d’entretenir le dialogue avec les administrations locales, les associations et les populations. Par contre, le site est toujours dans l’attente d’une ambulance promise et qui tarde à arriver.

Aly KONATE

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