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Crise à l’UPC : Des émissaires de Zéphirin "rétablissent la vérité"
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  Sidwaya
Crise
© Autre presse par DR
Crise à l’UPC : Zéphirin Diabré invite les militants au calme




Une délégation du Bureau politique national (BPN) de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), conduite par le député du Boulgou, Zinakou Zanzé, était à Garango, le samedi 21 octobre 2017. Face à la presse, les émissaires de Zéphirin Diabré ont déclaré être venues rétablir la vérité à la suite «des mensonges servis par les démissionnaires» aux militants.

Au vu du contexte de la crise que vit actuellement l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le Bureau politique national (BPN) du parti a ordonné à l’issue de sa session extraordinaire, du 14 octobre 2017, une tournée d’explication sur toute l’étendue du territoire en vue de rassurer les militants. L’objectif, selon les responsables du parti, est de « rétablir la vérité à la suite des mensonges servis par les démissionnaires et booster la réorganisation des structures de base ». Dans ce cadre, une équipe du parti a animé une conférence de presse à Garango, le 21 octobre 2017, où elle a fait la genèse de la crise. Les conférenciers ont affirmé que la matérialisation de la déstabilisation de l’UPC a été couronnée par la démission des 13 députés « frondeurs ». La députée Henriette Zoumbaré a justifié la crise en ces termes : «Les raisons de cette démission sont liées à la publication le 10 septembre 2017, par le bimensuel «Courrier confidentiel», d’une liste de députés UPC accusés d’avoir trempé dans un complot avec les plus hauts responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en vue de la création d’un nouveau parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020, ce qui du reste avait été déjà annoncé le 10 août 2017 par le même journal». Selon les orateurs du jour, après la parution de l’écrit le 18 septembre 2017, six des leurs ont saisi la direction du parti pour se plaindre du traitement réservé au problème et insinuer que la direction du parti est l’auteur de l’écrit. Henriette Zoumbaré a poursuivi en précisant que lors d’une rencontre demandée par quatre députés, le président du parti, assisté d’un vice-président et du secrétaire général national, a été informé de la décision prise par 13 députés de démissionner du groupe parlementaire UPC et d’en créer un autre.

Saisir la main tendue

Les conférenciers ont fait savoir que cette initiative a reçu un non catégorique de la direction du parti qui estime que la question en débat n’a aucun rapport avec la création d’un groupe parlementaire. «Malgré les appels à renoncer, les camarades démissionnaires continuent de fabriquer, de toute pièce, sans succès, des preuves pour justifier ce que l’opinion publique qualifie de trahison et de recul démocratique», a conclu la députée Henriette Zoumbaré. Répondant aux questions des journalistes, la réaction de la députée Zoumbaré est la suivante : «La crise que traverse en ce moment notre parti nous oblige à revenir vers les militants et leur porter l’information juste pour que la délation et les machinations à notre encontre soient démontées. Nous avons tenu à réaffirmer que l’UPC est un, le seul parti qu’ils ont connu depuis 2010 dont son président est Zéphirin Diabré». A la question de savoir la suite réservée à cette affaire, la réponse de la députée du Boulkiemdé, Henriette Zoumbaré, est sans ambages. «Notre président, Zéphirin Diabré, les a invités autour d’une même table pour régler la question. Il leur revient donc de saisir cette main tendue car nous pensons que c’est à eux de prendre la bonne décision, de s’amender et de revenir», a-t-elle déclaré. Le correspondant provincial adjoint UPC du Boulgou, Pascal Ouangré a aussi, dans un ton de fermeté, annoncé que des actions seront entreprises dans les jours à venir contre le député Jean Célestin Zouré s’il ne démissionne pas. «Zouré Célestin constitue un obstacle pour l’épanouissement des militants et de notre parti dans le Boulgou. Il revient au président du parti de trancher car la dernière décision lui revient et nous adhérons à la décision qui sera prise par le président Diabré», a-t-il ajouté.

Bougnan NAON
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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