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G5 Sahel: «Les Suisses peuvent participer à la formation en matière de sécurité aux frontières»
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  FasoZine
Sommets
© Présidence par D.R
Sommets du G5 Sahel à Bamako et de la 29e session de l’Union africaine à Addis-Abeba : le Président du Faso fait le bilan de sa participation
De retour de Bamako au Mali et d’Addis-Abeba en Ethiopie où il a pris part respectivement au Sommet extraordinaire du G5 Sahel et à la 29e session ordinaire de l’Union africaine, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait à la presse, le bilan de sa participation à ces deux rencontres, le mercredi 05 juillet 2017




C’est dans l’après-midi de ce mardi 17 octobre 2017, que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a regagné Ouagadougou, après avoir effectué des visites d’amitié et de travail au Sénégal et en Suisse. De cette mission, le chef de l’Etat dresse un bilan positif.
En quatre jours, le président du Faso a effectué deux visites au Sénégal et en Suisse, qui, selon lui ont été positives. Au cours de ces différents voyages, il a parlé de coopération, de développement et aussi de sécurité.

Avec la présidence de la confédération suisse, c’est en partie les nouvelles perspectives de coopération entre les deux nations qui ont été envisagées. «Les Suisses peuvent nous accompagner dans la formation en ligne au niveau universitaire. Ils peuvent nous accompagner toujours dans la formation professionnelle, également nous appuyer pour que nous puissions bénéficier des fonds verts, afin de pouvoir non seulement récupérer les terres dégradées, mais également pour ce qui est du reboisement», résume Roch Marc Christian Kaboré.

La question relative au G5 Sahel a également été évoquée avec les dirigeants helvétiques. Et en tant que pays neutre, la Suisse, aux dires du Président du Faso, ne souhaite pas participer au budget. Néanmoins, «ils peuvent participer à la formation sur le point de la sécurité aux niveaux des frontières et bien d’autres aspects allant dans ce sens».

Outre ce volet, une rencontre a eu lieu avec plus de 70 ONGs suisses intervenant au Burkina Faso. De ces discussions avec ces partenaires, le président Kaboré se veut rassurant. «Nous avons eu des discussions extrêmement pratiques avec ces ONGs, concernant leurs interventions. Puisque, comme vous le savez, le gouvernement travaille à ce que toutes les ONGs intègrent leur action dans le cadre de la politique du développement économique du Burkina Faso.»

Ces dernières ont évoqué certaines difficultés qu’ils rencontrent en voulant aider le Burkina Faso: coût du visa qu’ils doivent chaque fois payer pour se rendre au Burkina Faso, problèmes de conteneurs qui sortent tardivement de douane... «Nous nous sommes engagés à rechercher les meilleures solutions qui permettent de renforcer cette coopération entre les ONGs et l’Etat burkinabè», a laissé entendre le chef de l’Etat.

Au Sénégal où il s’était rendu avant la Suisse, le chef de l'Etat et sa délégation se sont imprégnés de l’exécution de certains projets chers à Macky Sall. «Nous avons eu l’occasion de visiter quelques projets du Sénégal émergent, programme du président Macky Sall, à savoir le train express régional et également le nouvel aéroport Blaise Diagne qui est quasiment en fin de construction».

Cette sortie a été l’occasion de rencontrer des compatriotes qui vivent dans ces pays pour «donner les nouvelles du Burkina Faso et prendre des nouvelles de la situation dans laquelle nos compatriotes vivent dans ces différents pays».

«Je dirai que c’est une mission de quatre jours qui a été très fructueuse en rencontre, en découverte. Et de ce fait, je me réjouis de l’image positive que le Burkina a dans ces différents pays», a conclu le chef de l’Etat.
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