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Crise à l’UPC: la majorité parlementaire condamne la violence contre les députés frondeurs
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  FasoZine
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le Sénat et la vie chère: des leaders de l’opposition face aux journalistes
Jeudi 11 juillet 2013. Moussa Boly du CNPB, Me Bénéwendé Stanislas Sankara de l’UNIR/PS, Ablassé Ouedraogo de Le Faso Autrement et Denis Nikièma de l’UPC ont animé la conférence de presse au nom de l’ensemble des partis de l’opposition.




Dans cette déclaration conjointe, les groupes parlementaires MPP et Burkindlim (majorité) reviennent sur la situation au sein du groupe parlementaire UPC (opposition).

«L’actualité politique nationale est marquée ces derniers temps par une crise au sein de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) qui implique aussi bien le groupe parlementaire, les instances dirigeantes du parti que les militants de base.

Par voie de presse nous avons pris connaissance des causes de cette crise qui diffèrent selon les protagonistes. Le constat qui est évident c’est que treize (13) députés du groupe parlementaire UPC ont décidé de créer un nouveau groupe dénommé UPC-Renouveau Démocratique (UPC-RD).

La crise actuelle au sein de l’UPC interpelle les groupes parlementaires de la majorité présidentielle au regard de ses conséquences sur le climat social.

Sans prendre position, nous appelons les acteurs de la présente crise à éviter l’amalgame et les accusations sans fondement aucun tendant à voir des mains extérieures à ce qui apparait aux yeux de tous comme une affaire interne.

A vouloir trop agiter l’étendard du complot avec des sarabandes de déclarations, les tenants de cette posture risquent fort de passer largement à côté d’une sortie de crise idoine parce qu’ayant posé un diagnostic erroné.

Nous rappelons que l’Etat de droit exige le règlement de tout différend par voies légales et pacifiques. C’est pourquoi, nous nous insurgeons contre les pratiques rétrogrades d’intimidation, de menaces, de violences verbales et physiques qui n’honorent ni leurs auteurs ni la classe politique dans son ensemble.

Ces actes sont d’autant plus graves qu’ils sont dirigés contre des députés de la république qui jouissent d’une immunité parlementaire consacrée par la constitution à son article 95 qui stipule : «Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions».

Ignorer cette disposition aujourd’hui, c’est ouvrir sans nul doute demain la voie à une récidive contre d’autres députés.

En tout état de cause, les groupes parlementaires de la majorité présidentielle réaffirment leur attachement solennel au respect des principes cardinaux de l’Etat de droit et singulièrement à la liberté de pensées de tous les citoyens.

Nous condamnons par conséquent avec fermeté les actes de violence d’où qu’ils viennent.

Nous appelons à une cessation immédiate des violences à l’égard de nos collègues députés.

Aussi, nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour préserver l’intégrité physique des députés, assurer leur libre circulation sur le territoire national et sécuriser leurs biens conformément à la loi.»

Fait à Ouagadougou, le 16 octobre 2017
Le Président du Groupe Parlementaire Burkindlim par Intérim
Député Bénéwendé Stanislas SANKARA
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