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Le dossier Thomas Sankara a connu une accélération grâce à la Transition (Sam’S K Le Jah)
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  AIB
Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse de lancement du mouvement Le balai citoyen
Jeudi 18 juillet 2013. Ouagadougou. Les initiateurs du mouvement Le balai citoyen ont animé une conférence de presse pour annoncer la naissance de leur structure. Photo : Sam`s K Le Jah, un des initiateurs du mouvement




Ouagadougou - L’artiste musicien burkinabè, activiste de la société civile, Sam’S K Le Jah, estime que le dossier judiciaire relatif à l’assassinat du capitane Thomas Sankara et de ses compagnons a connu une accélération grâce à la période de la Transition au Burkina (novembre 2014-décembre 2015).

«Il faut dire bravo à la Transition qui a réveillé le dossier», a expliqué Sam’S K Le Jah qui s’exprimait à l’occasion de la marche organisée dimanche à Ouagadougou, pour marquer le 30e anniversaire du décès de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune.

L’artiste et membre du mouvement de la société civile Le Balai citoyen dit espérer que le régime en place au Burkina Faso a un rôle historique à jouer dans l’aboutissement du dossier Sankara.

Sam’s K Le Jah se réjouit du fait qu’après le départ de Blaise Compaoré, suite à l’insurrection populaire, les choses soient en train de bouger dans le bon sens.

«De nos jours, des monuments sont en train d’être érigés partout dans le pays, alors qu’il y a quelques années, l’on ne pouvait pas imaginer cela», a-t-il fait remarquer.

Et d’ajouter : «Quand Blaise Compaoré était là, personne n’imaginait venir faire un tour ici au Conseil de l’entente (lieu où Thomas Sankara a été assassiné, Ndlr). Aujourd’hui, nous sommes là pour célébrer l’anniversaire de son décès».

Le capitaine Thomas Sankara, président du Faso (1983-1987) a été assassiné le 15 octobre 1987, avec 12 autres personnes, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.

Durant les 27 ans de règne du président Compaoré, le dossier judiciaire n’a pas évolué. Il a fallu sa chute, en fin octobre 2014, pour relancer le dossier durant la Transition en 2015.

Après une centaine d’auditions, quatorze personnes dont l’ancien président Blaise Compaoré et le général Gilbert Diendéré (son ex-bras droit) sont visées par des poursuites.

Deux mandats d’arrêts internationaux sont lancés contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando qui font l’objet d’une procédure d’extradition depuis mars 2016.

ak/ss
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