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CNRST : la structure met en lumière les découvertes scientifiques
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par D.R
Le logo du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) du Burkina




Le Centre national de la recherche scientifique et technologique a organisé, les 12 et 13 octobre 2017 à Bobo-Dioulasso, ses deuxièmes Journées portes ouvertes, sous le thème : «Décentraliser la recherche pour mieux prendre en compte les spécificités régionales».

Le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) veut donner plus de visibilité aux résultats de ses chercheurs. C’est dans cette vision qu’il a tenu des Journées portes ouvertes (JPO) pour se faire connaître davantage par ses partenaires et ses utilisateurs. Après Ouagadougou qui a abrité la première édition en septembre 2016, c’était au tour de Bobo-Dioulasso d’accueillir la 2e édition des JPO, les 12 et 13 octobre 2017. Elles ont été ponctuées de visites de stands d’expositions de résultats de recherches, de visites de laboratoires et aussi d’exposés scientifiques. Le choix de Bobo-Dioulasso pour abriter la présente édition, selon les organisateurs, marque le début de la décentralisation de la tenue de ces Journées. Une initiative qui cadre avec le thème de cette année : «Décentraliser la recherche pour mieux prendre en compte la spécificité régionale». Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Pr Alkassoum Maïga, les JPO constituent un cadre idéal pour prouver aux yeux de tous qu’au Burkina Faso, «les chercheurs cherchent et trouvent». L’insuffisance de communication, a expliqué le ministre, n’a pas favorisé la visibilité de la recherche scientifique au Burkina Faso. A l’écouter, ce temps est révolu. «Nous avons péché par notre modestie, nous avons laissé parler à notre place, ce qui a donné l’impression que nous ne faisons rien», a-t-il dit. Pr Alkalsoum Maïga a, en outre, estimé que la vision politique au pays des Hommes intègres, à un moment donné, «n’avait pas permis de mettre au centre du processus du développement, l’utilisation des paquets technologiques découverts et mis au point par nos chercheurs». Les JPO donc, à ses dires, de par les résultats très sérieux exposés, permettront de résorber les insuffisances. Dans la même lancée, le délégué général du CNRST, Dr Roger Nébié, a affirmé qu’après 68 ans de parcours, le CNRST, enregistre un bilan satisfaisant, à travers ses quatre instituts. Il s’agit de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), de l’Institut de l’environnement et de la recherche agricole (INERA), de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), et de l’Institut des sciences de la société (INSS). A titre d’exemples, il a listé, entre autres, la création de 47 nouvelles variétés de riz, la contribution à l’avancée remarquable de la mise en place du vaccin anti-paludisme, la réalisation d’un atlas scolaire permanent numérique de Ouagadougou et de ses environs.

50 chercheurs reçoivent leurs toges

Ces JPO ont aussi servi de cadre pour remettre les toges aux cinquante nouveaux chercheurs promus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) en 2017, et pour rendre hommage à des doyens de la structure. Ces chercheurs sont composés de 37 chargés de recherche, de 10 maîtres de recherches, et de 3 directeurs de recherche. Hommage a également été rendu au Dr Jean Noël Poda et au retraité Pr Sié Faustin Sib. Le premier qui est un chercheur sénior, pour avoir récemment eu une distinction honorifique (médaille d’or) en France. Et le deuxième pour avoir été l’un des précurseurs du CNRST. Le parrain de ces JPO était le directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), Wilfried Yaméogo. Pour lui, en ouvrant ses portes au «monde dit profane», le CNRST se rapproche davantage non seulement de ses partenaires de la recherche, mais également des utilisateurs des nombreux résultats. M. Yaméogo a saisi l’occasion pour lancer un plaidoyer à l’Etat burkinabè et aux acteurs du monde des finances, pour un plus grand financement de la recherche nationale.


Alpha Sékou BARRY
Adama KONANE
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