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Réalisations à mi-parcours 2016-2017 du PNDES : Free Afrique souhaite le renforcement de la gouvernance
Publié le vendredi 13 octobre 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Institut Free Afrik : une étude sur l`économie restituée
Jeudi 29 janvier 2015. Ouagadougou. L`Institut Free Afrik a restitué en conférence publique une étude intitulée "Economie mondiale, économie burkinabè 2015". Photo : Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur exécutif de Free Afrik




L’Institut Free Afrique a initié, le mercredi 11 octobre 2017 à Ouagadougou, un débat sur les réalisations du Plan national de développement économique et social (PNDES). La question de la gouvernance économique, politique, administrative et défense sécuritaire a été au cœur des discussions.

Les politiques publiques mises en œuvre dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) doivent être portées à l’attention de la population. C’est pourquoi l’Institut Free Afrique porte un projet d’évaluation du nouveau référentiel de développement au Burkina Faso qui s’inscrit dans le « Présimètre », un programme de veille citoyenne de l’action gouvernementale financée par l’ONG Diakonia. Aussi, a-t-il initié, le mercredi 11 octobre 2017 à Ouagadougou un panel pour examiner les réalisations à mi-parcours du plan et poser un débat afin d’en améliorer l’exécution. L’institut Free Afrique s’est focalisé sur les rapports de la période de 2016 et du premier semestre 2017, fournis par le secrétariat permanent du PNDES.
En ce qui concerne la gouvernance économique, le Directeur exécutif de Free Afrique, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, a indiqué que les résultats montrent que le Burkina Faso, depuis la loi anti-corruption, a connu une belle perspective de renforcement de la gouvernance économique. « Les décrets d’application ont suivi, mais le problème se situe au niveau du financement de la mise en œuvre de cette loi», a-t-il dit. Cependant, la récente loi sur les projets de partenariat public-privé risque de dégrader la gouvernance économique. "Nous considérons que le pays n’a pas l’expérience requise pour signer les PPP dans la précipitation. Par conséquent, nous avons ouvert la porte au gré à gré qui est en fait l’issue de la corruption. Cela va avoir des effets négatifs sur nos finances publiques dans quelques années”, a-t-il soutenu.

« Le pays va mal »

La faiblesse dans le pilotage de la dette intérieure avec les arriérés de paiement et de bonnes performances au niveau de l’apurement de la dette extérieure viennent compléter l’analyse que Free Afrique réalise dans le domaine de la gouvernance économique.
Sur le plan de la gouvernance administrative, le Dr Seydou Ouédraogo, a fait le constat de l’incapacité du gouvernement, en 2016 et 2017, à mobiliser l’administration publique pour la réalisation du PNDES. "Nous considérons que l’administration publique burkinabè est l’une des explications de la résilience du pays en dépit des crises socio-politiques des 5 dernières années. Si nous ne sommes pas à mesure de mobiliser cette administration publique, nous ne serons pas à mesure de réaliser des plans de développement”, a-t-il prévenu.
Pour ce qui est de la gouvernance dans le domaine de la sécurité et de la défense, le secrétaire exécutif de Free Afrique a noté que, dans la période du 4 avril 2015 au 10 octobre 2017, vingt-trois (23) institutions et infrastructures de sécurité et de défense notamment les commissariats, postes de contrôle de l’armée et de douane ont été attaqués. Ces attaques se sont soldées par 107 pertes en vie humaine.
« C’est comme si tout allait bien, alors qu’en ce qui me concerne, le pays va mal, parce que la gouvernance politique, économique et administrative s’est dégradée », a-t-il déclaré. Pour lui, il est donc nécessaire de «réarmer» la gouvernance à tous les niveaux. En effet, Dr Ouédraogo est convaincu que le Burkina Faso peut faire face aux différents chocs qu’il a eus, et de relancer son économie. Mais pour ce faire, il faudra la contribution de tous les Burkinabè. Le secrétaire permanent du PNDES, Alain Siri, dans sa présentation, a indiqué que le taux global d’exécution des activités planifiées de 2017 est de 33%. Il a soutenu qu’au-delà des progrès enregistrés avec l’application de la loi anti-corruption, il y a aussi des réalisations en termes d’infrastructures scolaires et la construction d’infrastructures routières (pistes rurales, approvisionnement en énergie, des progrès sur la centrale de Zagtouli et Ziga).

Elélé KANTORO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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