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Bassolé en résidence surveillée: ses avocats dénoncent «un enlèvement»
Publié le vendredi 13 octobre 2017  |  FasoZine
Diplomatie
© aOuaga.com par A.O
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Mardi 12 août 2014. Ouagadougou. La cérémonie officielle de sortie de la 3e promotion de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) dénommée "Rayonnement" a eu lieu en présence du parrain Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO). Photo : Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale




Bénéficiaire d’une liberté provisoire depuis le 10 octobre, Djibril Bassolé, détenu pour son implication présumée dans le putsch du RSP en septembre 2015, n’est toujours pas rentré chez lui. Pour cause: il a été assigné en résidence surveillée dans une villa du quartier Ouaga 2000.
Ses avocats, qui s’opposaient à ce que le général de gendarmerie soit conduit à un lieu autre que son domicile, se disent à la fois déçus et inquiets. C’est le cas de Me Alexandre Varaut, un de ses défenseurs. «Nous sommes extrêmement inquiets. Nous ne savons pas s’il a été remis en prison, s’il se trouve quelque part à Ouagadougou», confie t-il à RFI.

L’avocat n’hésite pas a évoqué un enlèvement judiciaire. «En droit, on appelle ça une voie de fait et nous allons déposer une plainte contre le procureur. On l’a amené, enlevé. Un avocat a essayé de filmer et il a été brutalisé. Le pouvoir a perdu tout contrôle sur lui-même, il refuse les décisions de sa propre justice», déplore Me Varaut.

«La chambre de contrôle a décidé hier cette remise en liberté avec un contrôle judiciaire normal, ajoute-t-il. Ce sont des juges qui jugent. A peine ont-ils tournés le dos que le procureur prend les choses en main et fait le contraire. C’est totalement impossible, interdit, illégal. C’est un comportement de dictature. Il y a quelques semaines, le Burkina refusait d’appliquer la décision de l’ONU qui demandait de remettre en liberté immédiatement M. Bassolé, voilà maintenant qu’il refuse d’appliquer les décisions de sa propre justice».
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