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Liberté provisoire de Djibril Bassolet :Explication de texte avec le président de la chambre de contrôle
Publié le vendredi 13 octobre 2017  |  L`Observateur Paalga
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© aOuaga.com par AO
Distinction : l`ambassadeur de France au Burkina, Emmanuel Beth élévé officier de l`ordre national
Samedi 07 septembre 2013. Ouagadougou. Photo : Djibril Bassolet ministre des Affaires Etrangères




La nouvelle de la mise en liberté provisoire du général Djibril Bassolet, depuis qu’elle a été rendue publique, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les commentaires et les réactions vont bon train sur ce sujet qui divise l’opinion. Par la présente déclaration émanant de la présidence de la Chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire de Ouagadougou, le premier responsable de cette institution donne des explications.

Le 10 octobre 2017, la Chambre de contrôle de l’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou a rendu une décision ordonnant la mise en liberté provisoire du général Djibril Bassolet s’il n’est pas détenu pour autres motifs. Cette décision avait également pour objectif de faciliter l’accès de l’inculpé à des soins adéquats, conformément aux certificats médicaux joints à sa requête. Le 11 octobre 2017, sur requête du procureur militaire demandant l’assignation à résidence de M. Bassolet sur le fondement de l’article 100 du Code de justice militaire, la Chambre de contrôle a accédé partiellement à ladite requête en ordonnant la mise en résidence surveillée de M. Bassolet sous l’autorité du président de la Chambre qui supervise les modalités pratiques de cette assignation. Le dispositif de l’arrêt précise que l’autorité militaire doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l’inculpé.

Depuis le rendu de la première décision, des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et sur quelques médias font état de ce que les magistrats qui ont rendu ces décisions auraient été corrompus. Des sommes farfelues sont avancées par des individus malintentionnés en sus des injures de tout genre pour ternir l’image des membres de cette juridiction et jeter l’opprobre sur leur intégrité.

Nous voulons, par la présente, prendre à témoin l’opinion publique, le monde judiciaire et les instances internationales, et affirmer que les décisions sus rendues l’ont été selon les lois en vigueur au Burkina Faso (Code de justice militaire, Code de procédure pénale, traités internationaux ratifiés par le Burkina Faso) et en toute conscience et responsabilité. Aucun acte de corruption ni de faveur n’a entaché ce travail de justice.

De ce fait, nous invitons toute personne qui prétendrait détenir des preuves de corruption liées à la gestion de ce dossier à saisir immédiatement le Conseil supérieur de la magistrature et/ou les services de police judiciaire pour toute suite de droit à donner. Nul n’est au-dessus de la loi.

Cependant, la calomnie, la diffamation restent des actes indignes et lâches pour des individus en manque d’arguments. Le juge n’a pour seules boussoles que la loi et sa conscience. Lorsqu’on n’est pas d’accord avec une décision de justice, on est libre de la contester selon les voies légales. Mais il est indécent de vouloir jeter en pâture des magistrats consciencieux et intègres qui n’ont fait que leur travail. Ce sont des actes de mépris et d’incivisme à l’encontre de l’institution judiciaire dans son ensemble qui doivent être dénoncés avec la dernière énergie.

Par ailleurs, nous aviserons quant aux suites à donner à certaines publications tendancieuses et diffamatoires.

Ouagadougou, le 12 octobre 2017

Le Président de la Chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire de Ouagadougou

Jean Marie Ouattara


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