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Le président Macky Sall en visite d’amitié et de travail au Burkina
Publié le samedi 20 juillet 2013   |  AIB


Les
© Présidence par DR
Les présidents burkinabè Blaise Compaoré (à gauche) et sénégalais Macky Sall (Photo d`archives)


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Ouagadougou, Le président sénégalais, Macky Sall est arrivé samedi à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures, a constaté sur place l’AIB.
Effectuant sa première visite au Burkina, plus d’une année après son accession au pouvoir, M. Sall, accompagné de nombreux ministres, a été accueilli à l’aéroport international de Ouagadougou par le président Blaise Compaoré.

Selon le président sénégalais, la décision de venir au Burkina, « un pays respecté pour son modèle de développement » a été prise depuis longtemps mais la situation sous régionale marquée par une crise au Mali et en Guinée Bissau ne l’a pas permis de venir plus tôt.

« Lorsqu’on est en présence du médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne et puisque la crise malienne ne se limite pas sur le territoire malien, les excroissances et les implications allant au-delà et tous les pays en fait de la sous région subissant d’une manière ou d’une autre les conséquences de cette crise », il est normal de discuter de la sécurité de la sous région, a indiqué M. Sall.

« Il ya beaucoup d’instabilités dans la région sahélo-saharienne, frappée par divers phénomènes dont le terrorisme, le trafic de drogue et le trafic en tout genre. Le rôle du président Compaoré dans la stabilisation des crises en Côte d’Ivoire, au Mali et en Guinée a mérité que je vienne lui rendre visite », a-t-il ajouté.

Evoquant l’abandon d’un candidat à la présidentielle malienne, le président Sall a estimé que « cela ne doit pas remettre en cause le processus » électoral, soulignant que « lorsqu’un pays sort d’une crise assez grave » comme celle du Mali, il peut y avoir forcément des soubresauts ».

Pour lui, il est logique que les candidats battent campagne afin de permettre aux maliens d’élire leur nouveau président.

Lequel, avec l’appui de la CEDEAO, du médiateur et de la communauté internationale, pourra s’attaquer aux problèmes de fond, d’intégration, et de développement devant permettre au Mali de retrouver le concert des nations, a-t-il ajouté.

Outre les échanges sur les questions de la paix, de la stabilité de la sous-région, « nous allons voir comment accélérer l’intégration économique culturelle et scientifique, le développement de nos deux pays ainsi que de la sous région (…) et donner plus de vigueur à notre coopération bilatérale », a affirmé le président Compaoré.

« Nous avons des expériences à partager et à échanger dans des domaines de l’hydraulique, de l’agriculture et de la protection de l’environnement où le Burkina Faso a fait des avancées très notables », a conclut le président Sall.

AB/ALS /TAA

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