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Groupe parlementaire UPC : Zeph tend la main à Simboro et à ses « douze apôtres »
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  L`Observateur Paalga
Réconciliation
© aOuaga.com par A.O
Réconciliation nationale : la CODER chez le chef de file de l`opposition
Lundi 3 avril 2017. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a reçu en audience une délégation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER)




Après l’organisation dimanche dernier d’un point de presse par les treize députés démissionnaires du groupe parlementaire UPC, hier, c’était le tour de Zéphirin Diabré de battre en brèche les arguments de Simboro et de ses camarades, tout en leur tendant la main.

La conférence de presse était prévue pour démarrer à 10 heures. Comme s’il voulait en découdre au plus vite avec les démissionnaires, son principal animateur qu’était Zéphirin Diabré a voulu engager les hostilités avant l’heure. L’air taquin, il demanda s’il pouvait commencer. Non, répondent en chœur les journalistes, tout aussi provocateurs. D’entrée de jeu, il a tenu à éclairer la lanterne de l’opinion sur un « détail important » : il n’existe pas d’UPC-RD.

La création des groupes parlementaires se fait suite à une rencontre de la conférence des présidents et à un acte du président de l’Assemblée nationale. Or, à leur connaissance, il n’en est rien et aucun acte officiel n’a été signé. Conséquence : les personnes qui s’expriment dans la presse au nom d’un groupe parlementaire UPC-RD font une usurpation de titre. Un appel est lancé au président de l’Assemblée nationale à trancher sur la création ou non de ce nouveau groupe parlementaire.

Le président de l’UPC est aussi revenu sur les arguments brandis par Daouda Simboro et ses camarades pour justifier leur départ. Ils reprochent, entre autres, à la direction de n’avoir pas pris la défense des députés « accusés d’avoir trempé dans un complot avec les plus hauts responsables en vue de la création d’un nouveau parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020 ».

Pour les conférenciers, il revenait aux intéressés de faire un démenti à travers un droit de réponse au journal qui a publié ces informations, et pourquoi pas, s’ils le voulaient, d’attraire ledit organe devant les juridictions compétentes. Les démissionnaires déclarent également que la direction refuserait de les recevoir. « Faux ! » rétorquent les animateurs de la rencontre, qui soutiennent, mordicus, que les plaignants n’ont jamais demandé à être reçus.

Au contraire, c’est le groupe parlementaire UPC qui a eu l’idée de les rencontrer. Ayant récusé les différentes accusations, le parti du Lion situe le problème à un autre niveau : pour le président de l’UPC, la véritable pomme de discorde, ce sont les ambitions personnelles démesurées des uns et des autres : « Il y en a qui ont adhéré au parti, croyant qu’on allait gérer l’appareil d’Etat à l’issue de la dernière élection présidentielle. Ce ne fut pas le cas. Je n’ai pas l’appareil d’Etat et je n’ai pas de postes ministériels à distribuer. »

La député Henriette Zoumbara/Zongo de renchérir : « Il (ndlr : Daouda Simboro) veut être ministre. Il est pressé. Il avait une mission de complot et il l’a exécutée en instrumentalisant d’autres députés. »

« De manière indiscutable, l’UPC a été l’objet d’une tentative de déstabilisation de la part d’officines liées au pouvoir du MPP, les éléments qui le confirment abondent », a ajouté Zéphirin Diabré. Selon ses dires, le parti au pouvoir, face à ses échecs criards, trame des complots en vue d’élargir ses bases pour l’élection présidentielle à venir.

Nonobstant le différend, la direction du parti du Lion estime que la porte du dialogue reste ouverte. Ce qui ne semble pas être l’avis de certains cadres dirigeants du parti et des militants qui menacent de retirer leurs mandats aux démissionnaires.

Face aux différents remous au sein du parti et du groupe parlementaire, des journalistes se sont demandé si finalement Zéphirin Diabré n’est pas « le problème ». L’incriminé de mettre les points sur les « i » : « Il revient aux militants de décider que je suis le problème. Le jour où ils diront qu’ils n’ont plus besoin de moi, j’en tirerai les conséquences. Je ne suis pas attaché à un poste. Je peux m’envoler vers d’autres cieux. »


Issa K. Barry
Hadepté Da
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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