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Banwa : Haute intensité de main d’œuvre, des travailleurs réclament leur salaire
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  AIB
Campagne
© Autre presse par DR
Campagne agricole 2013- 2014 : De bonnes récoltes attendues dans les Banwa




Solenzo - Les travailleurs du projet Haute intensité de main d’œuvre (Himo), en majorité des femmes, ont exprimé leur colère, le mercredi 4 octobre, à la mairie de Solenzo. Ils ont abandonné les travaux pour exiger le payement de leur salaire.

Recrutées par tirage au sort dans le cadre du projet Haute intensité de main d’œuvre (Himo), les 50 personnes dont 44 femmes et 6 hommes ont commencé les travaux le 3 juillet 2017. Selon la responsable du groupe, Pauline Coulibaly, depuis le 3 juillet jusqu’à ce jour, ils n’ont reçu que le salaire du mois d’août. Elle ajoute que les travailleurs devraient être payés 37 000 F CFA le mois mais ils n’ont reçu que 30 000 F CFA, par Orange money. Selon Pauline Coulibaly, cette situation est une violence faite aux pauvres femmes qui, pourtant, remblaient des voies, ramassent des déchets et rendent la ville propre.

Aussi, avec la rentrée des classes, elles n’ont même pas un centime pour payer la scolarité de leurs enfants ainsi que les fournitures scolaires. Interrogé, le premier adjoint au maire de Solenzo, Issa Bélem, affirme que c’est le ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelles qui s’occupe de la formation et du paiement de ces 50 personnes. A la question de savoir pourquoi ces gens n’ont pas leur salaire, il répond qu’il n’a pas de réponse à donner, car la Direction régionale ne lui dit rien de concret. M. Bélem se dit déçu car c’est inadmissible de faire travailler des personnes sans les payer en retour. Concernant les 30 000 francs payés à la fin du mois d’août au lieu de 37 000 francs CFA, il dit que les 7 000 F CFA sont retenus et seront restitués à la fin des six mois de travaux.

Quant au directeur provincial de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Lôh Abdoul Aziz Napo, il a fait savoir aux femmes que ce sont des erreurs de paiement qui ont entrainé ce retard. Selon lui, certaines provinces n’ont toujours pas reçu leur premier salaire mais il rassure les femmes que la liste de paiement est envoyée à la Direction régionale. A la question de savoir quand ces travailleurs pourront être payés, Lôh Abdoul Aziz Napo dit ignorer la date exacte. Une phrase que les femmes n’ont pas voulu entendre. Elles ont donc demandé au maire et au directeur provincial de tout faire pour les aider car leurs enfants n’ont toujours pas de fournitures scolaires.


Salifou OUEDRAOGO
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