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Nouveau groupe parlementaire UPC-RD : Les sécessionnistes persistent et signent
Publié le lundi 9 octobre 2017  |  L`Observateur Paalga
Daouda
© Le Pays par DR
Daouda Simboro, président du groupe parlementaire UPC RENOUVEAU DEMOCRATIQUE (UPC/RD)




Le 4 octobre dernier, 13 députés du groupe parlementaire UPC (Julien Kouldiati, Jacques Palenfo, Hervé Konaté, Karidia Zongo/Yanogo, Moussa Tindano, Ladji Coulibaly, Boureima Gnoumou, Lona Charles Ouattara, Goulla Odagou, Daouda Simboro, Zouré Jean Célestin, Parimani Sabdago et Fatimata Korbéogo/Ouédraogo) en claquaient la porte et annonçaient la création d’un autre groupe dénommé UPC-RD (Renouveau démocratique). Hier dimanche, au sein de l’Assemblée, Daouda Simboro et les autres démissionnaires ont donné une conférence de presse au cours de laquelle ils ont confirmé leur décision tout en réaffirmant leur appartenance à l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Ils ont en outre prévenu qu’ils ne céderaient absolument pas aux menaces.

La goutte d’eau qui semble avoir fait déborder le vase, c’est un écrit paru dans le Courrier confidentiel no 139 du 10 septembre 2017 dans lequel sept députés membres du groupe parlementaire UPC, nommément cités, ont été associés à un vaste complot de création d’un grand parti de gauche et/ou d’une coalition pour soutenir feu Salifou Diallo contre le président Roch Marc Christian Kaboré à la présidentielle de 2020.

A écouter les animateurs du point de presse, c’est cette liste ainsi que la suspicion généralisée au sein de leur désormais ancien groupe parlementaire qui les ont amenés à la création d’une autre entité dénommée « Groupe parlementaire UPC-RD ».

Selon la déclaration liminaire distribuée à l’occasion du point de presse, la création de cette nouvelle entité se justifierait par « l’absence de liberté d’expression du député, l’absence de liberté de vote, l’absence d’équité dans le traitement des députés et, parfois, le manque d’égards pour certains ».

Les membres du nouveau regroupement ont cependant été formels : ils restent membres du parti du Lion et cette décision est loin d’être liée à la peur de perdre leur mandat parlementaire. « Ceux qui me connaissent et nous connaissent savent que nous ne nous agrippons pas à nos mandats. Ceux qui nous connaissent savent ce que nous faisons et avons réalisé dans nos fiefs électoraux avant même d’être élus députés. Nous ne voulons pas créer de parti politique. Nous ne voulons pas l’implosion du parti. UPC nous le sommes, UPC nous le resterons. Nous sommes disposés au dialogue. La création du groupe n’est pas synonyme de cassure du parti. C’est juste une interpellation », a tenu à préciser le premier des dissidents, Daouda Simboro.

Du reste, a tenu à faire savoir un de ses voisins de table, la création d’un autre groupe parlementaire au sein de la même entité n’a rien d’illégal. Et de citer l’exemple du Bénin, où le parti au pouvoir dispose de trois groupes parlementaires en son sein.

Issa K. Barry
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