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Le Quotidien N° 606 du 2/10/2012

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Catastrophes naturelles : Un fonds pour secourir les pays africains
Publié le mercredi 3 octobre 2012   |  Le Quotidien


Laurent
© Autre presse
Laurent Sédogo, ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique


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Le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques en collaboration avec la Mutuelle panafricaine de gestion des risques organise du 2 au 3 octobre 2012 à Ouagadougou, un atelier d’information sur le concept de mutualisation du risque du projet African risk capacity (ARC). La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre Laurent Sédogo.

Le projet African risk capacity a été créé par l’Union africaine avec l’appui technique et managériale du Programme alimentaire mondial (PAM) et a pour objectif de fournir aux gouvernements africains des fonds de secours rapides, avantageux et fiables en cas de catastrophes naturelles. Angéline Rudakubana, représentante du programme alimentaire mondial, affirme que le projet ARC se veut d’être un vecteur d’innovation et de développement. L’atelier technique de l’ARC a été suggéré par le gouvernement burkinabè et constitue la première étape du processus de collaboration future entre le gouvernement burkinabè et le projet. Angéline Rudakubana soutient que le projet permettrait selon elle, de renforcer l’efficacité des interventions en cas de catastrophes climatiques, de disposer de réserves et des ressources disponibles automatiquement en cas de sécheresse sévère, d’inondation ou de cyclone dans une zone vulnérable. ‘’Parce que les phénomènes météorologiques extrêmes ne se produisent pas la même année à travers l’Afrique, la création d’une mutuelle de gestion des risques basés sur des principes de solidarité panafricaine pourrait être financièrement avantageuse’’, a-t-elle expliqué. Selon Fatou Diagne, responsable ARC pour l’Afrique de l’Ouest, l’ARC est conçu comme une entité financière africaine autonome qui, en tant qu’institution spécialisée de l’Union africaine, fournira aux gouvernements africains des fonds de secours rapides, avantageux et fiables en cas de sécheresse sévère en répartissant les risques sur tout le continent.

Elle souligne que face aux désastres répétés, les gouvernements africains n’ont souvent pas d’autres alternatives pour faire face à l’ampleur des catastrophes, que de faire appel à l’aide d’urgence internationale qui souvent ne parvient que 3 à 6 mois après le début de la crise. ‘’Le projet ARC fonctionne comme une assurance pour les Etats africains contre les risques de sécheresse. Chaque année les Etats paient une prime et en cas de sécheresse sévère, ils reçoivent un déboursement qui peut aller jusqu’à 15 milliards de FCFA pour mettre en œuvre des réponses précoces et protéger les moyens d’existence de la population. Il s’agit entre autre d’empêcher les reculs dans les avancées du développement’’ a-t-elle laissé entendre. Fatou Diagne rassure que le projet ARC en tant qu’initiative panafricaine de solidarité permettraient aux Etats membres de l’Union africaine de réaliser des économies de plus de 50% sur le coût et le capital nécessaire, économies qui pourraient selon elle, être réinvesties dans des projets de développement à long terme. Laurent Sedogo a salué l’initiative du projet ARC qui selon lui, pourrait être la solution au problème d’insécurité alimentaire. Cet atelier a-il-ajouté, permettra au Burkina de comprendre le mécanisme et de voir dans qu’elle mesure on pourrait l’adapter au contexte du Burkinabè. Toute fois, Laurent Sedogo est convaincu que l’ARC est l’un des différents outil dont disposerait les gouvernements africains pour éliminer le délai dans la réponse aux catastrophes qui résulte de l’insuffisance de fonds prévisibles et pour limiter la réallocation des ressources allouées aux activités de développement lors des crises. Le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des ressources Halieutiques, soutient que seule une approche coordonnée des gouvernements africains permettra de faire face collectivement à ce risque accru d’insécurité alimentaire et de protéger les avancées du développement. Laurent Sedogo a souhaité qu’au sortir de cet atelier,on puisse prendre en compte les particularité du Burkina pour permettre à celui-ci de rejoindre le projet afin de donner un peu plus d’espoir aux populations

Par Pêngd’Windé Adeline Clémence ZINABA

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