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Simon Compaoré : «Le MPP a été fondé sur du Roc et résistera au tsunami»
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  FasoZine
Conférence
© aOuaga.com par AO
Conférence de presse du MPP : Face au terrorisme, nous disons à l’armé que nos militants ont confiance en eux.
Nous n’avons pas la tête de quelqu’un qui se cherche, au contraire dans très peux de temps nous allons répondre au cas par cas, les difficultés qui mine le pays. Parole de Simon Compaore. Photo : Simon Compaoré premier vice président, président par intérime




Le parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) tient sa rentrée politique ce jeudi 5 octobre 2017 sous le thème : «Le MPP face au défi de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la forte demande sociale». A l’occasion, le parti par la voix de son premier vice-président, Simon Compaoré, a rencontré la presse pour lancer un message à ses militants et à l’ensemble du peuple burkinabè.

Le Burkina Faso traverse une étape charnière de son histoire avec des mutations sociétales profondes qui induisent de nouveaux défis à relever. Dans le cadre de sa rentrée politique, le parti du soleil levant (parti au pouvoir) a de ce fait, choisi de se pencher sur la thématique de la sécurité, la restauration de l’autorité de l’Etat et la forte demande sociale, qu’il croit être en phase avec les réalités du moment. Au regard des derniers évènements douloureux qu’a connu le parti, notamment les multiples attaques dans la région du Nord du Burkina, celle du café Aziz Istanbul et le décès du Dr Salif Diallo, président du parti, Simon Compaoré dans son message, a sollicité l’énergie de tous pour transcender la douleur afin de maintenir à jamais intact, le flambeau de la renaissance du peuple burkinabè sous la houlette du MPP.

Sur la question sécuritaire, Simon Compaoré n’y va pas du dos de la cuillère : «Nous n’avons pas la phobie de voir les complots partout mais il faut avoir le courage et regarder en face. Comment comprendre qu’à quelques jours de l’anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, il y ait des excitations et des appels à des personnes que l’histoire a condamné définitivement et qu’on fasse croire que ceux qui ont fui devraient revenir? Et qu’il y ait des attaques tous azimuts dans le même temps ?», s’interroge Simon Compaoré.

Pour le 1er vice-président du MPP, ce sont des coïncidences qui troublent. Il conclut donc que «le MPP a été fondé sur du Rock et résistera au tsunami parce qu’on ne gère pas un pouvoir d’Etat au hasard. Ceux qui continuent de pactiser avec le diable savent que nous le savons et nous allons les dénoncer et les combattre».
Simon Compaoré estime que la restauration de l’autorité de l’Etat doit se construire sur l’autorité que lui confèrent ses citoyens. Toutefois, le 1er vice-président du MPP reconnait que la responsabilité de la perte de l’autorité de l’Etat peut être recherchée en partie dans l’Etat lui-même. En tout état de cause et face à cette menace qu’il qualifie d’«agonie du contrat social», Simon Compaoré estime que l’Etat ne peut qu’user de ses prérogatives dévolues par le fait même du vouloir vivre ensemble et ses contraintes subséquentes, en adjoignant la force à la loi pour sortir le Burkina d’un péril planifié dans des laboratoires d’alchimie funeste. Par conséquent, le MPP invite le gouvernement à une posture de respect de la séparation des pouvoirs. Il appelle cependant les tenants de l’ordre judiciaire à se convaincre avec le peuple que l’indépendance de la justice doit servir la cause du juste dans l’efficacité et la bonne gouvernance du service public.

Analysant la demande sociale, le MPP dit partager la légitimité des attentes des populations mais qu’il sied d’indiquer que la rareté des ressources est une donnée objective qui, face à la multitude des priorités ne milite pas toujours pour une visibilité des actions entreprises sur le terrain. Pour le ministre d’Etat, Simon Compaoré, «nous allons montrer dans les jours et mois à venir, que non seulement nous avons la capacité à faire bouger les lignes dans tous les secteurs, mais aussi de répondre à tous les coups qui ont pour seul objectif d’empêcher la roue de l’histoire de tourner dans le sens du développement économique et social du Burkina».
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