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An II de l’incarcération de Djibril Bassolé : des jeunes de sa province natale manifestent pour sa libération
Publié le samedi 30 septembre 2017  |  Agence de Presse Africaine
Djibril
© Autre presse par DR
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie burkinabè
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie burkinabè




Des jeunes ont manifesté vendredi à Réo, chef-lieu de la province du Sanguié (120 km à l’Ouest de Ouagadougou) pour réclamer la libération de leur leader Djibril Bassolé détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) de Ouagadougou depuis 2 ans.

Le 29 septembre 2015, le gouvernement de la transition dirigé par Yacouba Isaac Zida avait procédé à l’arrestation du général Djibril Bassolé. Depuis lors, il n’a pas été jugé et la jeunesse du Sanguié s’impatiente.

« Liberté sans délais et sans conditions pour Djibril Bassolé », scandaient plusieurs jeunes tous de rouge vêtu, des femmes avec spatules et balais en mains, de même que des notabilités coutumières, pour réclamer la libération du général Bassolé.

Ils ont marché près de 1,5 km, soutenus également par quelques leaders de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, le parti de Bassolé) pour remettre leur déclaration au haut-commissariat de la province du Sanguié.

« Nous avons beaucoup attendu. Trop c’est trop. Cela fait 730 jours que Bassolé est illégalement et arbitrairement détenu. Ils ont monté de toutes pièces cette affaire pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle. Mais ils ne savent pas qu’ils l’ont rendu encore plus populaire ».

Dans le message transmis à la Haut-commissaire du Sanguié Mme Anasthasie Sawadogo et dont copie est parvenue à APA, les manifestants ont estimé que « la détention qui fait suite à un faux coup d’Etat pour lequel on l’accuse d’être complice avec les autres est sans preuves ».

Ces jeunes visiblement déterminés insistent pour que Bassolé soit relaxé car « le Groupe de travail de l’ONU a demandé la liberté sans condition du général Bassolé dans un délai immédiat et de procéder à son dédommagement ».

Dans son ordonnance de règlement datée du 24 juillet dernier, le juge d’instruction a abandonné la quasi-totalité des charges (attentat à la sureté de l’Etat, association de malfaiteurs, meurtre, coups et blessures volontaires) qui pesaient sur l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, dans le cadre de l’enquête sur le coup de d’Etat manqué de septembre 2015.

Le général Bassolé n’est désormais accusé « que » de collusion avec des forces étrangères en vue d’attaquer le Burkina Faso. Le procès est prévu pour se tenir avant fin 2017.


A la faveur de ce 2e anniversaire de la détention du général Bassolé, la NAFA, son parti a tenu une conférence de presse pour également dénoncer « la détention illégale » de son leader.

GS/od/APA
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