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2e édition de la SAMAO: Pour un secteur minier africain qui profite aux populations
Publié le vendredi 29 septembre 2017  |  Sidwaya
Ouverture
© aOuaga.com par AO
Ouverture ce matin de la semaine des activités minières de l`Afrique de l`Ouest (SAMAO)
Le président du Faso Roch Marc CHRISTIAN Kaboré a préside la cérémonie.





La 2e édition de la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) se tient à Ouagadougou, du 28 au 30 septembre 2017. Pendant trois jours, les acteurs de la sous-région échangeront sur les stratégies appropriées pour une meilleure insertion du secteur minier dans les économies africaines.

Pour sa 2e édition, la Semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO) réunit, du 28 au 30 septembre 2017, à Ouagadougou, les acteurs du secteur des mines et des carrières venus du Mali, du Niger, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Sénégal et du Maroc, pays invité d’honneur. A l’ouverture des travaux, le premier adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Moussa Belem a salué la tenue de ce rendez-vous.
Il a surtout exprimé sa conviction que, de cette rencontre, naîtra un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat, les collectivités territoriales et les investisseurs parce que l’exploitation des ressources doit être un tremplin pour la mise en œuvre de plans communaux de développement. Quant au représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Fantamady Kanté, il a estimé que le thème de cette édition de la SAMAO : «Quelles stratégies pour une intégration du secteur minier dans les économies africaines ?», cadre avec les objectifs et actions de son institution au Burkina Faso et dans la sous-région.
La sous-région ouest africaine est actuellement l’une des plus attractives d’Afrique en investissements miniers, mais «malheureusement, ces pays ont aussi un fort taux de pauvreté», a regretté Cheick Kanté. C’est donc pour permettre à ses partenaires de promouvoir une croissance partagée, que la Banque mondiale, selon son représentant résident au Burkina Faso, intervient dans le secteur minier. A ce titre, il a trouvé en cette 2e SAMAO, une opportunité de réflexion afin de trouver les stratégies pour faire de l’exploitation minière, un levier réel de croissance partagée et de mise en place des facteurs de développement en s’appuyant sur les besoins en produits, services et infrastructures.
Pour M. Kanté, cela justifie l’intervention de la Banque mondiale dans le secteur minier burkinabè à travers, entre autres, le financement du Produit d’appui au développement du secteur minier (PADSEM) à hauteur de 33 millions de dollars américains depuis 2012.

8 000 emplois locaux créés

Le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, s’est, pour sa part, réjoui de la tenue effective de cette Semaine qui, à son sens, constitue un cadre de partage d’expériences et de mutualisation des efforts pour la contribution effective du secteur minier au développement économique des Etats africains. Pour lui, le Burkina Faso fait partie des pays africains où l’apport du secteur minier est important. «Depuis 2009, l’or est devenu le 1er produit d’exportation devant le coton où nous sommes le 1er producteur en Afrique. En 2015, sa part dans les recettes d’exportation a été de 65,2%. Dans la même période, le secteur minier a contribué pour 15,9% aux recettes de l’Etat et à hauteur de 8,3% à la formation du PIB. Les emplois locaux sont de l’ordre de 8 000 et la part des entreprises locales dans la fourniture des biens et services est de 14%», a étayé Oumarou Idani. Pour la promotion d’un secteur minier national fort et dynamique, le Burkina Faso, estime le ministre en charge des mines, peut se réjouir d’avoir déjà obtenu le statut de pays conforme à la Norme de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
«Dans le souci de faire du secteur minier, un des piliers du développement économique et social par une exploitation apaisée des ressources dans un partenariat tripartite gagnant-gagnant (Etat - secteur privé - communautés locales), mon département s’est engagé dans des réformes de la législation pour relever de nombreux défis majeurs», a-t-il ajouté. M. Idani a reconnu tout de même une faiblesse des liens entre le secteur minier et les autres secteurs de l’économie nationale qui fait qu’en général, les revenus de l’Etat provenant de ce secteur se limitent aux taxes, impôts et dividendes payés par les compagnies minières.
Pour y remédier, il recommande d’investir urgemment dans la formation pour la promotion d’emplois décents et de haute qualification, le soutien aux entreprises locales de fourniture de biens et services miniers, la transformation sur place des substances minérales.
Pendant les trois jours de travaux que durera la SAMAO, des exposés-débats, des communications, des panels, des visites de stands et des rencontres «B to B» permettront de traiter des problématiques du développement de l’infrastructure géologique et minière, de l’exploitation minière face aux enjeux de la gestion durable des ressources naturelles, de la production minière et le développement communautaire et, des projets miniers et du développement des infrastructures énergétiques, hydrauliques, routières et ferroviaires.
Les participants vont également plancher sur la fourniture locale de biens et services miniers, l’exploitation artisanale et à petite échelle des minéraux de développement et les différentes problématiques liées au sous-secteur des carrières.

Jean-Marie TOE &
Téné Bénédicte OUEDRAOGO
(stagiaire)
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SAMAO 2017
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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