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Lutte contre la corruption:L’ASCE-LC et les médias en tandem
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par Séni Dabo
Conférence de presse d`après-remise du rapport de l`ASCE-LC
Vendredi 2 juin 2017. Ouagadougou. Le contrôleur général d`Etat, Luc Marius Ibriga, a animé une conférence de presse sur le rapport général annuel d`activités 2015 de l`Autorité supérieure de contrôle d`Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) remis au président du Faso en début de semaine




L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption, organise du 25 au 27 septembre 2017, à Ouagadougou, un atelier de formation des journalistes à la lutte contre la corruption au Burkina Faso.

Un couple, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) et les médias, va bientôt se former pour élargir le front anti-corruption au Burkina Faso. A cet effet, l’ASCE-LC organise du 25 au 27 septembre 2017, à Ouagadougou, un atelier sous le thème, «Construction du partenariat ASCE-LC et médias». Selon le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, cet atelier vise à définir les modalités d’un partenariat ‘’fructueux’’ à travers l’élaboration d’une feuille de route pour lutter contre la corruption. «L’idée qui sous-tend l’établissement de ce partenariat ASCE-LC/ médias est d’arriver à briser la glace de la méfiance et de la suspicion afin d’offrir des opportunités de collecte, de traitement et de diffusion d’une information juste et responsable», a-t-il ajouté. Le contrôleur général d’Etat voit en cette initiative, une nécessité d’institutionnaliser les rapports entre les deux institutions dans ‘’le respect du sacro-saint principe de la présomption d’innocence’’. A ses dires, l’ASCE-LC entretient souvent des relations délicates avec la presse dans la mesure où la structure est tenue par le respect scrupuleux de ce principe. Il en veut pour preuve, des hésitations de l’ASCE-LC de fournir des informations à des médias. Car, a-t-il expliqué, des rapports de l’institution publiés qui ne sont pas en fait des décisions de justice sont souvent mal traités par les médias sans tenir compte de la présomption d’innocence. «Dans certains cas, nous avons donné des documents à des journalistes qui les ont publiés avec les différents annexes in extenso alors que jusqu’à présent la personne bénéficie de la présomption d’innocence», a-t-il déploré. Ainsi, Dr Luc Marius Ibriga a soutenu que l’ASCE-LC et les médias doivent être complémentaires dans ce sens, afin de contrecarrer les dérives de la mal gouvernance. «L’impunité et le silence lâche font le lit de la corruption. Ensemble, nous avons les armes pour faire en sorte que les corrompus et les corrupteurs rasent les murs et installer dans la conscience des générations montantes le respect de l’intérêt général et du bien commun», a-t-il indiqué. La cinquantaine de journalistes des médias publics et privés en compagnie des représentants de l’ASCE-LC et du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) devraient prendre connaissance du corpus juridique de lutte contre la corruption. Il s’agit, selon M. Ibriga, des lois 004-2015/CNT du 3 mars 2015, relative à la prévention et la répression de la corruption au Burkina Faso et 082-2015/CNT du 24 novembre 2015, portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’ASCE-LC. Les participants vont, par ailleurs, être outillés sur le rôle de la presse dans la lutte contre la corruption et les modalités du partenariat ASCE-LC /médias. L’atelier devrait poser les bases d’une synergie d’actions entre les deux structures.


Boukary BONKOUNGOU
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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