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MACA : Les jeunes de la NAFA exigent la libération de Djibril Bassolé
Publié le dimanche 24 septembre 2017  |  Sidwaya
Crise
© aOuaga.com par AO
Crise Malienne : Conférence de presse du Ministre des Affaire Etrangère et de la cooperation, Djibril Bassolé, nommé representant de l`OCI (Organisation Confédération Islamique).
Vendredi 22 mars 2013.




Les jeunes de la Nouvelle alliance du Faso(NAFA) a fait une déclaration le 21 septembre 2017 à Ouagadougou pour exiger la libération sans condition du général Djibril Bassolé, détenu dans le cadre du coup d’Etat manqué du septembre 2015.

La détention du général Djibril Bassolé, suite au coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, fait pâlir la Nouvelle alliance du Faso(NAFA). Après Banfora la semaine écoulée, les jeunes de ce parti politique sont montés à nouveau au créneau le 21 septembre 2017 à Ouagadougou pour exiger la libération de leur ‘’champion’’.

Selon le président du comité d’organisation de la déclaration nationale, le conseiller municipal de l’arrondissement 7 de la capitale burkinabè, Hermann Ouilina, le dernier ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré fait l’objet d’un acharnement politico judiciaire humiliant. «Le général Djibril Bassolé est victime d’obscures manœuvres politiciennes aux antipodes de l’éthique démocratique», a-t-il dénoncé. C’est pourquoi, il a fait savoir que la jeunesse militante de la NAFA, section du Kadiogo ne peut plus rester silencieuse face à cette situation.

Leur boussole, l’avis qu’avait émis le groupe de contact des Nations unies le 30 juin 2017 jugeant arbitraire la détention du premier général la gendarmerie nationale burkinabè et exigeant sa libération. S’appuyant sur cet avis des experts de l’ONU, ils ont appelé le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à prendre toutes les dispositions pour l’application ladite «décision». Leur deuxième repère est leur engagement, si l’on en croit M. Ouilina.

Les jeunes de la NAFA se sont également fonder sur la mal gouvernance et la corruption qui, selon eux, minent le Burkina Faso pour demander la libération de M. Bassolé.

Une détention «atypique»

Ils ont demandé au chef de l’Etat de faire observer le principe de l’indépendance de la justice, de proscrire les juridictions d’exception, de mettre fin à la manipulation de la justice et de garantir un traitement diligent des dossiers judiciaires sur la base de l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Selon le porte-parole des «mécontents» de la NAFA, la corruption gangrène le sommet de l’Etat. Avec insistance, il a invité le président Kaboré à entreprendre des actions «fortes» de lutte contre ce fléau et de dépolitiser l’administration publique.

Les jeunes de la NAFA ont aussi souhaité qu’il y ait plus de transparence dans la chaine des commandes publiques. Venu soutenir les jeunes dans leur démarche, le président par intérim de la NAFA, Mamadou Dicko a indiqué que Djibril Bassolé est un prisonnier politique.

Se référant aussi à l’avis du comité des droits de l’homme de l’ONU, il a affirmé: «lorsque des juridictions supranationales prennent des décisions, nous sommes tenus de les respecter» avant d’ajouter plus loin: «On doit tenir compte de l’intérêt supérieur de la Nation. La justice est différente de la rue. Ce n’est pas tout temps que la majorité peut avoir raison.» Pour le président Dicko, la jeunesse de la NAFA se mobilise parce que M. Bassolé est leur idole, leur candidat à l’élection présidentielle de 2020.

Il a jugé incompressible l’incarcération de l’ancien représentant de l’ONU pour le Soudan. « En ce qui concerne le coup d’Etat, il y a des acteurs qui ont eu des libertés provisoires, alors que Djibril Bassolé est toujours incarcéré. Nous interprétons cela comme une justice incongrue, qui n’est pas équitable pour tout le monde.Si les Nations unies se sont prononcées sur le cas Djibrill Bassolé, c’est parce que c’est un cas criard et atypique. Nous demandons sa libération inconditionnelle, ne serait-ce que sa libération provisoire», a-t-il clamé.

Mamadou Dicko s’est également prononcé sur la démission du président de la NAFA, Rasmané Ouédraogo qui ne peut pas, selon lui, handicaper le fonctionnement du parti. «Le membre fondateur du parti, c’est Djibril Bassolé, même s’il a accepté par humilité de rester en arrière-plan», a-t-il confié. Néanmoins, il a reconnu que Rasmané Ouédraogo a apporté sa contribution à l’encrage du parti en le positionnant comme la quatrième force politique du Burkina Faso.

Anselme KAMBIRE
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