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Libération de Djibrill Bassolé : La jeunesse de la Nafa grogne à son tour
Publié le samedi 23 septembre 2017  |  Le Pays
La
© FasoZine par DR
La frange jeune de la Nouvelle alliance du Faso (Nafa), section du Kadiogo




Face à la situation que vit Djibril Bassolé, le fondateur de leur parti, la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), la jeunesse dudit parti a décidé de monter au créneau. C’est dans ce sens qu’elle a fait une déclaration pour exiger la libération de son leader. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 21 septembre 2017 à Ouagadougou.

« Voilà exactement deux ans que notre candidat à l’élection présidentielle de novembre 2015, le général Djibrill Bassolé, fait l’objet d’un acharnement politico- judiciaire humiliant, qui ne laisse plus le peuple burkinabè et la communauté internationale épris de justice indifférents ». Ainsi s’exprimait le conseiller municipal de l’arrondissement 7 de Ouaga, Hermann Ouilina, porte-parole du comité d’organisation de la rencontre entre la jeunesse de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) et la presse, le 21 septembre dernier à Ouaga. Une rencontre initiée pour exiger la libération de leur leader, Djibrill Bassolé, détenu au lendemain du coup d’Etat du 15 septembre 2015. Et c’est ainsi que les dames, par la voix de Fatim Bambara et celle de Robert Souly, secrétaire général de la jeunesse de la NAFA, dans un premier temps, ont dénoncé la détention arbitraire de leur candidat à l’élection présidentielle de novembre 2015, tout en exigeant sa libération. A la suite de ces derniers, la déclaration officielle a été prononcée par Hermann Ouilina qui a relevé que la section du Kadiogo du parti ne peut plus supporter et rester silencieuse face à cette situation. Selon ses dires, du spécialiste du droit à l’observateur avisé, la jeunesse de la NAFA, dit-il, est convaincue que « Djibrill Bassolé est victime d’obscures manœuvres politiciennes aux antipodes de l’éthique démocratique ». Le porte-parole de la rencontre avec la presse a rappelé le verdict du Groupe de contact des Nations unies, prononcé le 30 juin 2017 qui dit ceci : « la privation de liberté de Djibrill Bassolé est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’Homme et aux articles 9 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Par conséquent, le Groupe de travail des Nations unies exige la libération immédiate de Djibrill Bassolé tout en enjoignant au gouvernement burkinabè le droit d’obtenir réparation conformément au droit international ». Malgré cela, la NAFA fait le constat que contre l’avis des experts des Nations Unies, le gouvernement burkinabè a opposé les textes des tribunaux d’exception du Burkina. Le parti explique cela par le fait qu’à la même période, suite au verdict du Groupe de contact, il apprendra du juge d’instruction du dossier que toutes les charges d’accusation contre Djibrill Bassolé sont écartées sauf une seule, à savoir la charge de haute trahison. Face à cet état de fait, Hermann Ouilina dira que cela est sans fondement et laissé à l’appréciation souveraine des juges. C’est dans ce sens que la jeunesse de la NAFA a décidé d’appuyer l’avis des experts des Nations Unies et interpelle le président du Faso à prendre les dispositions idoines en vue de l’application de sa décision. Ce fut une opportunité pour la jeunesse de la NAFA de dénoncer également la mal gouvernance et la corruption du régime actuel tout en interpellant les autorités sur une justice équitable et la violation des droits humains. Celle-ci n’a pas manqué de dénoncer « la vie chère qui fouette toutes les couches sociales », surtout, souligne-t-elle, que la rentrée scolaire est dans quelques jours et reste un autre calvaire pour les parents d’élèves.

Antoine BATTIONO

Démission du président Rasmané Ouédraogo


Le président par intérim, Pr Hama Mamoudou Dicko, se prononce


« Notre camarade Rasmané Ouédraogo n’a pas fait une autocritique de sa démission. Il a tout simplement dit que c’est pour convenance personnelle et c’est un choix. Nous assurons l’intérim, surtout que la NAFA est un parti bien organisé. Tout homme est libre d’adhérer et de démissionner d’un parti. Il faut relever que Rasmané Ouédraogo a apporté sa contribution dans la construction du parti. Nous avons construit, implanté la NAFA ensemble et engrangé des résultats ensemble. Nous avons obtenu 130 mille électeurs en 2015 dont 2 députés et c’est la quatrième force politique avec en plus, plus de 450 conseillers municipaux et 5 mairies ».


Propos recueillis par A.B
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