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Le Burkina Faso renoue avec la croissance
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  Sidwaya




La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a organisé, le jeudi 21 septembre 2017 dans les locaux de son agence principale de Ouagadougou, sa 3e rencontre de concertation avec les directeurs généraux des banques et établissements financiers au titre de l’année en cours. Par la suite, elle a animé une conférence de presse pour porter à la connaissance des hommes de média, les conclusions de leurs échanges.


Pour la troisième fois cette année, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a rencontré l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B). C’était le jeudi 21 septembre 2017 à Ouagadougou. A entendre le directeur national de la BCEAO, Charles Luanga Ki-Zerbo, on peut retenir des échanges que la croissance « repart » au Burkina Faso qui améliore ainsi sa contribution à la croissance de l’Union. Ainsi, l'activité économique du pays a été caractérisée au deuxième trimestre 2017 par un accroissement de 7,2% du PIB en variation annuelle, après une réalisation de 6,9% au trimestre précédent. Pour l'année 2017, le PIB enregistrerait une croissance de 6,9% contre 5,9% en 2016. Le taux d'inflation en fin juin 2017 s'est situé à -0,4% en glissement annuel contre -0,8% en juin 2016. Des défis comme le renforcement de la contribution du système bancaire à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), existent cependant, a rélevé M. Ki-Zerbo. « La profession bancaire nous a rassuré qu’elle a été associée aux réflexions en cours, notamment sur le Partenariat public-privé (PPP), un sujet important dans la mise en œuvre des projets du PNDES », a-t-il dit. Les échanges avec l’APBEF-B ont également porté sur des questions d’actualité dont la gestion de la liquidité, a notifié le directeur national de la BCEAO. A ce niveau, a-t-il dit, les deux parties se sont accordées sur les efforts de la BCEAO à bien orienter les taux d’intérêt afin de rester favorables au financement de l’économie. Concernant les chantiers structurants de la BCEAO, un état d'avancement de la mise en œuvre des dispositifs a été présenté à la profession bancaire.


Services gratuits, les banques fautives seront interpellées


Il s’agit du nouveau dispositif prudentiel conforme aux normes de Bâle II et III, du Plan comptable bancaire (PCB) révisé, de l'opérationnalisation du Bureau d'information sur le crédit (BIC), de la déclaration des comptes dormants au sein des banques, des stress-tests ou tests de résistance du système bancaire et du dispositif de financement des PME/PMI dans l'UMOA. « Tout cela doit pouvoir contribuer à ce que les systèmes financent encore mieux l’économie tout en étant suffisamment solides pour maîtriser les risques», a précisé Charles Luanga Ki-Zerbo. A cet effet, le nouveau président de l’APBEF-B, Martial Goeh-Akué, par ailleurs directeur général de Orabank, a confié que ce dispositif contribue à un meilleur renforcement des normes au sein des banques. Déjà, il a rassuré de la bonne volonté des Etablissements financiers à respecter ces normes. Dans ce sens, le directeur de la BCEAO a salué les textes adoptés par l'Assemblée nationale que sont la loi sur la promotion des PME/PMI, la loi uniforme sur le crédit-bail et la loi régissant les dépôts et consignations. Sur la question de l’effectivité ou non des services bancaires gratuits à partir du 1er octobre 2014 (lire encadré), le président de l’APBEF-B a expliqué qu’au Burkina Faso, les banques ont vraiment progressé sur ce chantier. « On a récemment reçu la mission de supervision de la commission bancaire. Sur ce point, de plus en plus de banques vont vers un taux de satisfaction de près de 100% », a-t-il confié. Pour sa part, le directeur national de la BCEAO a invité les clients des banques qui ont des réclamations à faire, à s’adresser l’APBEF-B ou la BCEAO pour qu’elles interpellent la banque « fautive ».


Jean-Marie TOE &
Sala COMPAORE
(stagiaire)
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