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Le nouveau régime de la scolarité, en vigueur dès la rentrée
Publié le mardi 19 septembre 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Un atelier de dissémination de l`étude sur la situation du travail décent dans le secteur des mines au Burkina a eu lieu le 4 août 2015 à Ouagadougou. Photo : Allahidi Diallo, représentant du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale




Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a organisé, le 12 septembre à Koudougou, un forum national des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat.

En l’absence du ministre de la Fonction publique, c’est son directeur de cabinet M. Allahidi Diallo qui a présidé l’ouverture des travaux de cet important forum qui marque un tournant capital dans la vie des écoles et centres de formation professionnelle du Burkina Faso. La formation professionnelle est l’ensemble des activités d’apprentissage susceptibles d’accroître les performances des apprenants. Aussi, elle permet de doter l'administration publique de capital humain compétent à même d’accroître la performance des services publics. L’Ecole nationale d’administration et de magistrature(ENAM) qui a, pendant longtemps, été la seule école se voit aujourd’hui rejointe par de nombreuses autres écoles et centres de formation. Aujourd’hui, il existe vingt-neuf écoles et centres de formation professionnelle dont la plupart sont des Etablissements publics de l’Etat (EPE) qui assurent dans tous les secteurs, la formation professionnelle des agents de l’Etat. Une diversité d’écoles et centres de formation qui n’est pas sans conséquences, car des disparités sont constatées aussi bien dans le fonctionnement que dans la durée de la formation. C’est donc dans l’optique, d’une part, de promouvoir l’équité entre les stagiaires des différents ECFP tout en garantissant la qualité de formation et, d’autre part, de contribuer à l’essor des visions convergentes sinon communes de leurs missions tant chez les stagiaires que dans les ECFP, que le gouvernement a fixé par décret n°2015-1534/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 18 décembre 2015 portant régime de la scolarité des stagiaires des ECFP. Ce décret qui rentrera en vigueur dès cette rentrée 2017-2018, traite six points majeurs qui ont été mis en examen au cours du forum de Koudougou. Il s’agit de la durée de la formation ;des programmes ;du recrutement des enseignants vacataires ;du recrutement des stagiaires pour complément d’effectif ;de l’établissement des diplômes ou titres de fin de formation et de l’exclusion définitive des stagiaires.
Aussi, il s’agira pour les cent quinze (115) participants venus des différentes écoles et centres de formation professionnelle non seulement, de s’approprier les dispositions du décret n°2015-1534/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 18 décembre 2015 portant régime de la scolarité des stagiaires des écoles et centres de formation professionnelle, mais aussi de faire l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations issues de l’Assemblée générale des EPE (AG/EPE) de la session de 2016. De façon spécifique, le forum de Koudougou devrait permettre non seulement d’examiner en détail le contenu du décret en question, mais surtout d’exposer les exigences du décret portant régime de la scolarité des stagiaires des écoles et centres de formation professionnelle pour la rentrée scolaire 2017-2018, et de faire connaître ses modalités de mise en œuvre. Pour ce qui concerne les recommandations issues de l’AG/EPE de la session de 2016, le forum a été une tribune indiquée pour faire l’état de sa mise en œuvre, et la formulation de recommandations communes à toutes les écoles et centres de formation professionnelle.

De nouvelles durées de la formation dans certains établissements révisées !

Selon le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, M. Allahidi Diallo, qui présidait l’ouverture des travaux du forum, il a indiqué « qu’il est bon de rappeler que les besoins de spécialisation et d’encadrement des effectifs des stagiaires de la fonction publique nationale ont conduit le gouvernement à créer plusieurs écoles et centres de formation professionnelle qu’il convient de coordonner. » De ce fait a-t-il indiqué, le forum vise à mutualiser et à encadrer les réformes que ces établissements initient.
Une disposition qui, selon lui, vise à accroître la qualité de l’offre de formation professionnelle des agents des administrations publiques car s’inscrivant en droite ligne avec la vision de Son Excellence monsieur le Président du Faso dans son contrat social avec le peuple burkinabè « Bâtir avec le peule, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice » qui consacre la deuxième partie dudit contrat au développement du capital humain. Au terme des travaux du premier forum des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat on peut retenir qu’il a permis, entre autres, après les exposés thématiques et les échanges qui en ont résulté ; une appropriation des implications des nouvelles durées de la formation et d’identifier clairement des établissements auxquels elles s’appliquent ; de retenir l’organisation de l’année scolaire induite par ces durées ; de prévoir le coaching des matières de tronc par l’ENAM et l’ENAREF et de prévoir, par lettre circulaire, leur extension aux établissements qui ne sont pas concernés ; de faire de la mise en œuvre de la journée de travail continu dans les écoles et centres de formation professionnelle une exigence de l’année 2017-2018 ; d’envisager dans l’immédiat par délibération des Conseils d’administration et à moyen terme par les statuts particuliers, l’extension des observateurs des Conseils d’administration au Secrétaire général, au Directeur des ressources humaines, au responsable des études ou de la formation initiale et à un représentant du secrétariat permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle.

François KABORE
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