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An II du putsch de 2015: Une conférence publique pour tirer des enseignements de l’évènement
Publié le dimanche 17 septembre 2017  |  AIB
Insurrection
© aOuaga.com par Séni Dabo
Insurrection populaire et transition : Jean-Hubert Bazié couche sur papier la saga du peuple burkinabè
Samedi 27 février 2016. Ouagadougou. Centre national des archives. Jean-Hubert Bazié a dédicacé son ouvrage intitulé "De l`insurrection à la législation au "pays des Hommes intègres"". Photo : Moumina Chériff Sy, parrain de la cérémonie de dédicace




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè, en collaboration avec des Organisations de la société civile (OSC), a organisée samedi, à Ouagadougou, une conférence publique pour tirer des enseignements sur le coup d’Etat manqué, perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle(RSP) en septembre 2015 au Burkina Faso.

Selon les panelistes de la conférence publique, le ciel s’est assombri le 16 septembre 2015 sur la démocratie burkinabè entachant ainsi la marche de la Transition issue de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Pour eux, les putschistes ont tenté de mettre fin aux activités de la Transition par la prise en otage du conseil des ministres du jour par la mise en place d’une forme de dictature, toute chose qui sape les fondements démocratiques.

La conférence publique intitulée «Quels enseignements tirés de la résistance pour la consolidation de l’Etat au Burkina Faso ?», constitue un cadre d’échanges, de témoignages et d’enseignements sur la résistance populaire du coup d’Etat de 2015 en vue de renforcer l’Etat de droit dans le pays.

La rencontre parrainée par le Haut représentant de l’Etat, Chériff Sy, se veut être également une tribune de recherche de solutions idoines à la satisfaction des préoccupations des insurgés (victimes, populations) et à la bonne gouvernance au pays des Hommes intègres.

Les trois communicateurs ont tous reconnu l’engagement des résistants, face à la forfaiture du RSP pour la restauration de la démocratie au Burkina Faso.

A cet effet, le premier communicateur, Me Batibié Benao, par ailleurs président de la commission d’enquête sur l’insurrection et le putsch, s’est appesanti sur le rôle des acteurs du coup d’Etat l’attitude des résistants et la gestion de l’après putsch.

Me Batibié a, en outre, indiqué que la conférence publique permet de revisiter l’histoire du Burkina Faso et interpelle davantage les nouvelles autorités sur la notion de droit.

«Nous devons tirer des enseignements et faire des recommandations pour le développement de notre pays», a- t-il soutenu.

Selon le deuxième paneliste, Pr Séni Ouédraogo et enseignant chercheur à l’unité de formation et de recherche, des sciences juridique et politique de l’université d’Ouagadougou, le rejet manifeste du coup d’Etat par le peuple burkinabè traduit son souci d’attachement à la paix et à la cohésion sociale (Etat de droit).

De de son avis, la solidarité et le patriotisme des Burkinabè ont permis de barrer la route au général Gilbert Diendéré et de ses hommes en septembre 2015.

Quant au troisième communicateur, Boureima Ouédraogo du bimensuel Le Reporter, également président de la Société des éditeurs privés(SEP), la résistance au coup d’Etat a été un moment déterminant pour les fils et filles en matière de lutte pour l’enracinement de la démocratie.

M. Ouédraogo a aussi expliqué que cette forfaiture du RSP a permis de sauver le pays d’une longue crise et de poursuivre que le contexte actuel interpelle les citoyens sur certaines valeurs (tolérance-solidarité ) pour faire du Burkina, un pays de justice et paix.

«Il faut que ceux qui sont arrivés au pouvoir travaillent à éviter qu’on retombe dans une nouvelle résistance», a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

no/ak
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