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Publié le jeudi 14 septembre 2017  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le porte parole du Gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU




Le Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 13 septembre 2017, à Ouagadougou, a examiné des rapports et adopté des décrets relatifs à plusieurs départements ministériels.

Les Centres universitaires polytechniques de Dédougou, de Ouahigouya et de Fada N’Gourma sont désormais érigés en universités. Des décrets y relatifs ont été adoptés au cours de l’hebdomadaire Conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2017, à Ouagadougou. « Ces centres universitaires qui étaient rattachés à Ouagadougou, vont fonctionner maintenant de façon autonome. L’objectif est que d’ici à 2020, ces universités puissent recevoir à peu près 19% du potentiel bachelier de notre pays », a déclaré le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, le Conseil a adopté l’ordonnance portant ratification de l’accord de prêt conclu le 29 juin 2017 entre le Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement, relatif au financement partiel du projet de construction et de bitumage de la route nationale n°23, Ouahigouya-Djibo, longue de 115 Km. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le financement partiel obtenu par cet accord est de 22,2 milliards de F CFA. Au niveau dudit ministère, le Conseil a adopté deux décrets introduits par le Conseil supérieur de la Communication (CSC) pour être en accord avec la loi 059/2015/CNT portant régime juridique des radiodiffusions sonores. « Il s’agit d’imposer des taxes d’entrée et des redevances sur le marché audiovisuel burkinabè. Il faut savoir que ces deux décrets ne touchent pas les éditeurs nationaux, mais essentiellement les opérateurs et les distributeurs de services audiovisuels à péage. Il s’agit de ceux qui vendent par le biais de Canal+, DSTV, Neerwaya », a expliqué Rémis Fulgance Dandjinou.
Pour ce qui est du ministère en charge des infrastructures, le conseil a adopté une proposition de passation de marché relative à la réhabilitation de voiries à Ouagadougou. Selon le porte-parole du gouvernement, il s’agit de douze voies à l’intérieur de la ville, notamment celle qui va du rond-point de l’archevêché à la station Total au quartier Koulouba, la rue qui va de Bessel équipements à l’avenue de l’indépendance et celle qui part du rond-point des Nations unies à l’avenue 56. « Ces travaux vont coûter autour de sept milliards de F CFA parmi lesquels 230 millions de F CFA seront consacrés au contrôle », a-t-il précisé.

« Commémoration consensuelle »

Au niveau des communications orales, le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, Dieudonné Maurice Bonanet, a fait le point au gouvernement, de la célébration de l’an II de la résistance au coup d’Etat du 16 septembre 2015. « Nous avons le 31 octobre qui est chômé et payé, et qui traduit les efforts consentis par les Burkinabè. Mais le gouvernement, les familles des victimes et les différents acteurs ont voulu une célébration symbolique », a souligné le ministre de la Communication. A l’entendre, elle va se dérouler de la façon suivante : à partir du jeudi 14 septembre (aujourd’hui), il y a le nettoyage du cimetière de Gounghin où reposent les martyrs ; du vendredi à dimanche, il y aura des offices religieux à la mémoire des personnes défuntes et un dépôt de gerbes, le samedi au même endroit et dans les autres cimetières du pays où sont inhumés ceux qui ont perdu la vie lors de la résistance. Sur la même lancée, des OSC organisent également une conférence publique, le samedi sur cette résistance au coup d’Etat. Que dites-vous de l’association des parents des victimes qui menace de boycotter toute activité de célébration si justice n’est pas rendue ? « Je pense que ce programme a été établi en collaboration avec les parents des victimes et un comité au niveau des ministres. La question essentielle est celle de la justice, mais vous savez que nous sommes dans une séparation des pouvoirs au Burkina Faso. Nous devons tous être d’accord pour une démocratie qui se construit dans le respect des différents pouvoirs… Et j’espère que nous aurons cette année, une célébration beaucoup plus consensuelle que celle de l’an dernier », a répondu le porte-parole du gouvernement.
Quelles dispositions ont été prises concernant la rentrée scolaire ? Le ministre a répondu que des mesures relatives au contrôle des prix des fournitures, aux transports publics, aux infrastructures et à la sécurité dans les établissements situés dans les zones où des attaques ont eu lieu sont envisagées. «C’est dans ce sens qu’un calendrier scolaire spécial a été élaboré par le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation pour la région du Sud-Ouest à cause des festivités du 11-Décembre. Tout est mis en œuvre pour une rentrée scolaire paisible et réussie», a conclu Rémis Fulgance Dandjinou.


Karim BADOLO
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