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Sidwaya N° 7266 du 2/10/2012

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Lutte contre les catastrophes naturelles : ARC, une solution pour la gestion des risques
Publié le mercredi 3 octobre 2012   |  Sidwaya


Monsieur
© Autre presse par DR
Monsieur Laurent SEDOGO, Ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012


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Il se tient à Ouagadougou, les 2 et 3 octobre 2012, un atelier technique d’information et de formation de l’African risk capacity (ARC), qui est une mutuelle panafricaine de gestion des risques et un projet mis en place par l’Union africaine(UA). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique Laurent Sédogo.

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du Sahel, est touché par les conséquences de la sécheresse. Les besoins des populations vulnérables causés par cette situation, sont estimés à 112 milliards de francs CFA. Dans la recherche d’une solution à ces crises, la Commission de l’Union africaine (UA) avec l’appui technique et managerial du Programme alimentaire mondial(PAM), a lancé le projet "African risk capacity" (ARC). Il s’agit d’une mutuelle panafricaine qui doit fournir aux gouvernements africains des fonds de secours rapides et fiables, en cas de catastrophes naturelles. Il se tient les 2 et 3 octobre 2012 à Ouagadougou, un atelier technique d’information et de formation de la mutuelle. La responsable de ARC pour l’Afrique de l’Ouest, Fatou Diagne, a indiqué que l’ARC met à la disposition d’un pays membre en cas de catastrophe naturelle, une somme allant jusqu’à 15 milliards de francs CFA, afin de venir en aide aux populations vulnérables. ARC, a-t-elle précisé, « intervient de façon précoce, c’est-à-dire agir avant que la crise ne soit déclarée dans ledit pays ». Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Hydraulique Laurent Sédogo, African risk capacity (ARC) vient à point nommé, car cela permettra de trouver des mécanismes pour minimiser les catastrophes liées à la sécheresse. Il a souligné que ARC en tant qu’initiative panafricaine de solidarité permettrait aux Etats membres de l’UA de réaliser des économies de plus de 50%, lesquelles économies pourraient être réinvesties dans des projets de développement. Le ministre a, par ailleurs, souhaité qu’au sortir de l’atelier, les participants burkinabè soient informés du concept de mutualisation du risque d’ARC, de la modélisation du risque et du logiciel africa risk view pour pouvoir contribuer à la collaboration entre le gouvernement et l’ARC. Et de conclure que le Burkina se veut être un des pionniers de cette initiative de l’UA.

Fleur BIRBA
Assiata SAVADOGO
(Stagiaire)

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