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Construction de la route Dédougou-Tougan: Employeur et employés divisés suite à un décès
Publié le mercredi 13 septembre 2017  |  AIB
L`entreprise
© Autre presse par DR
L`entreprise tunisienne Soroubat va construire la route Dédougou-Tougan au Burkina




Ouagadougou - Les employés de l’entreprise «SOROUBAT», chargée de la construction de la route Dédougou-Tougan, ont marqué un arrêt de travail, lundi, pour dénoncer le refus de leur employeur, d’autoriser tout le personnel à assister aux obsèques d’un des leurs.

Selon la version des travailleurs mécontents, rapportée par le quotidien Sidwaya, c’est le jeudi 7 septembre dernier qu’ils ont été informés par la direction de l’entreprise «SOROUBAT» de la disparition de leur camarade.

Ils auraient ainsi, décidé d’arrêter de travailler ce jour-là, afin d’assister à l’inhumation de leur collègue et soutenir la famille éplorée. Mais la direction de leur entreprise, toujours selon les travailleurs, a plutôt souhaité désigner une délégation pour les obsèques, en lieu et place de l’arrêt des travaux.

«Lorsque nous avons demandé l’autorisation d’aller enterrer notre camarade, la direction a refusé, au motif qu’elle allait faire une délégation à cet effet », a expliqué le délégué du personnel, Wilfried Ilboudo.

Et d’ajouter que les employés trouvant inadmissible ce refus de leur employeur, ont de commun accord, mis fin à toute activité sur le chantier et rallié à pied le cimetière situé à 8 kilomètres de la ville pour la cérémonie d’inhumation.

«De retour des obsèques, nous apprenons que la direction a décidé de ne pas prendre en compte la journée du jeudi dans le pointage», a relaté le délégué du personnel, avant de poursuivre : «C’est pourquoi nous avons observé cet arrêt de travail pour comprendre cette réaction de la part de notre employeur».

L’auteur de l’article dit avoir essayé en vain de recueillir l’avis de l’entreprise SOROUBAT, par souci de l’équilibre de l’information.

Le chef du personnel, Karim Traoré, à en croire Sidwaya, «tout en confirmant l’arrêt de travail n’a pipé aucun mot sur les raisons sous prétexte que la direction basée à Ouagadougou n’a pas donné son accord».


ik/lz/ak/ata
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