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Transports aériens: Air France en passe de réussir le défi «Ouaga sec»
Publié le mardi 12 septembre 2017  |  FasoZine
Alain
© FasoZine par DR
Alain Lahellec, Directeur général d’Air France Burkina




Fondée le 7 octobre 1933 et principale compagnie aérienne française, le premier avion d’Air France a atterri au Burkina Faso il y a 65 ans! Depuis, la compagnie ne cesse d’innover pour le plus grand bonheur de sa clientèle du «pays des Hommes intègres». Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le directeur général d’Air France Burkina, Alain Lahellec, détaille les dernières nouveautés proposées par la compagnie.
Fasozine: Sous quel signe placez-vous votre action à la tête de la direction d’Air France au Burkina Faso depuis votre arrivée?
Alain Lahellec: L’objectif était de coordonner localement, avec l’ensemble de l’équipe Air France au Burkina Faso, la mise en place de vols directs entre Ouagadougou et Paris. Nous avions une escale à Abidjan et cela ramenait le temps de vol à 9h30mn. Nous avons pu mettre en place un vol direct Ouagadougou-Paris, grâce à l’appui des autorités burkinabè et à l’aide de l’équipe d’Air France Burkina. Depuis le 26 mars 2017, nous opérons cinq fréquences hebdomadaires entre Ouagadougou et Paris. La durée du vol est désormais de 5h30mn et cela a vraiment changé notre positionnement sur le marché.

A quoi répond cette réorganisation de programme?
Nous partagions la ligne avec Abidjan. Le gros défi était donc de faire «Ouaga-sec», c’est-à-dire sans partager la ligne. C’est un grand changement puisque maintenant ce sont les équipes d’Air France au Burkina, en France et partout dans le monde qui ont la responsabilité de générer du trafic sur cette ligne Ouagadougou-Paris. Le nombre de fréquences a été établi en fonction des actuelles conditions de la demande de et vers Ouaga.

Quels objectifs comptez-vous atteindre aux termes de votre mandat?
Il y a eu une amélioration du produit. Maintenant, nous voulons consolider notre position, continuer à nous développer dans le pays, à transporter plus de passagers. Notre ambition est également de continuer à offrir un service de qualité à la clientèle burkinabè pour répondre à ses attentes, et de développer la vente de nos billets. L’environnement actuel représente un défi mais je suis certain que cela évoluera dans très peu de temps. Et j’espère que nous allons atteindre le niveau de croissance espéré, voire même supérieur à ce qui est prévu.

Quels produits et services spécifiques envisagez-vous offrir à la clientèle burkinabè et à vos passagers de la desserte de Ouagadougou?
Nous avons fait un changement majeur en changeant d’avion. Nous sommes passés d’un Airbus 340 à un Airbus 330 qui est un avion de génération récente. La configuration de cet avion en termes de cabines (les classes à l’intérieur) est très différente. Nous sommes passés de 30 à 40 sièges en classe business et nous avons 147 sièges en classe économique.
Il est important d’insister sur le fait que c’est un avion récent, avec les derniers produits d’Air France dans toutes les classes de réservation. Nous avons à bord à peu près 5 000 heures de divertissement en termes de musique, films et reportages.

Comment appréciez-vous les relations d’Air France avec les autorités nationales de ce pays d’une part, et aéroportuaires d’autre part après 65 années de présence au Burkina Faso?
Les relations entre Air France et les autorités burkinabè sont excellentes. Il y a une communication ouverte et les autorités nous ont beaucoup aidés pour que nous arrivions à ces vols directs et les résultats sont au rendez-vous.

Qu’est ce qui fait la particularité d’Air France?
Notre objectif est de répondre aux attentes de la clientèle en termes de programme, de produits, de tarifs, le tout dans un cadre de qualité, de service attentionné et de proximité.
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